Le scanner corporel une nouvelle fois recalé à l’aéroport de Nice
La nouvelle tentative de tester le scanner corporel à l'aéroport de Nice a échoué. Ces tests d'un "body scan" de nouvelle génération avaient été envisagés pour la fin septembre au Terminal 1 pour les vols internationaux. C'est ce qu'avait laissé filtré la DGAC (Direction générale de l'aviation civile). Mais apparemment toutes les administrations concernées n'avaient pas encore donné leur feu vert. De plus, ce nouveau scanner a connu quelques défaillances techniques. Le tout a refroidi les ardeurs. D'où la décision de reporter cette opération de tests sine die.
Le scanner corporel, qui a été mis en usage dans certains aéroports britanniques, est censé accélérer le passage en sécurité lors de l'embarquement. Un premier essai en vue de l'introduire avait été lancé début 2010 pendant un trimestre à l'aéroport de Roissy. Auparavant, en 2008, une première tentative d'introduire le scanner corporel avait été tentée à Nice. Mais si l'appareil, ProVision, était bien arrivé sur place, les test n'ont finalement jamais eu lieu.
De vives réactions, entre temps, s'étaient produites, le grand public estimant que ce type de scanner ne préservait pas l'intimité des personnes même si les visages et les parties génitales étaient floutées tandis que les images des corps en 3D n’étaient pas conservées. La troisième charge n'aura pas non plus été la bonne.