Le Sommet franco-italien zappe la voie ferrée Cuneo-Vintimille selon Eric Ciotti

Posté mer 20/11/2013 - 19:45
Par admin

L’avenir de la voie ferrée Cuneo-Vintimille a été le grand oublié du Sommet franco-italien qui s'est déroulé aujourd'hui mercredi à Rome. C'est ce qu'a regretté Eric Ciotti, président du Conseil général qui avait mobilisé en 2012 les côtés français et italiens pour sauver cette ligne ferroviaire entre les Alpes-Maritimes et le Piémont. Un appel qui semblait avoir été entendu puisqu'en juin dernier Roberto Cota, président de la région Piémont en charge de la gestion de la ligne qui relie Vintimille à Turin, via Breil-sur-Roya, Tende et Cuneo, avait fait marche arrière. Il avait renoncé à fermer la ligne avant la fin de l’année comme cela avait été annoncé quelque temps auparavant. Mais depuis, rien ne bouge pour autant.

Faute de travaux, la vitesse limitée à 40 km/h à partir du 1er décembre

"Aujourd’hui, il est urgent d’apporter des solutions concrètes car la ligne est victime d’un défaut d’entretien depuis de trop nombreuses années sur la portion française entre le sud de Breil-sur-Roya et le Col de Tende, travaux qui devraient être financés par l’Italie conformément à la convention binationale signée en 1970", explique Eric Ciotti. "Ce qui oblige l’exploitant à devoir y limiter la vitesse à 40km/h à compter du 1er décembre 2013."

"C’est la raison pour laquelle, le Département des Alpes-Maritimes a voté à l’unanimité, à l’occasion de la séance plénière de l’Assemblée départementale du 7 novembre 2013, une motion visant à alerter le Gouvernement français sur le problème d’entretien de la voie ferrée Nice-Cuneo-Turin et l’importance d’en débattre lors de ce sommet intergouvernemental. Or, en dépit de la mobilisation départementale, l’avenir de la ligne fut le grand oublié du sommet franco-italien."

Une voie ferrée internationale, trait d'union entre Nice et Turin

"Je tiens à rappeler qu’il s’agit d’une voie ferrée internationale,   véritable trait d’union entre les deux grandes métropoles que sont Nice et Turin", ajoute le président du Conseil général. "Elle est très fréquentée dans la vallée de la Roya et connait un pic d’exploitation durant la saison touristique. Si elle venait à disparaitre, cela pourrait avoir des conséquences économiques et sociales dramatiques pour la vallée et le département."   

Et de réitérer au nom de l’ensemble des Conseillers généraux des Alpes-Maritimes, la demande du Département auprès des autorités françaises et italiennes d’engager rapidement les travaux d’entretien indispensables au bon fonctionnement de cette voie.

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