L'emploi des jeunes diplômés s'est redressé en 2004
Le taux net d'emploi des jeunes diplômés, tombé à 69%, est remonté à 74,5% en 2004 selon l'enquête de la Conférence des Grandes Ecoles. Des disparités à noter : les écoles de commerce font mieux que les écoles d'ingénieurs et les hommes s'insèrent mieux que les femmes.
"Alors que le taux net d’emploi des jeunes diplômés n’avait cessé de régresser depuis 2001, pour s'établir à 69% à l'enquête 2004, cette année marque un retournement de tendance" : c'est ce qu’indique la 13e enquête annuelle de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE). Le taux net d'emploi, toutes écoles confondues remonte à 74,5%. Cet indicateur, pour la CGE, fait quand même état d'un redressement significatif.Quelques bémols cependant. D'une part la croissance mesurée en 2004 (de l'ordre de 2,5%) aurait pu avoir un effet encore plus sensible sur l'emploi des jeunes diplômés, tandis que les perspectives de croissance revues à la baisse pour 2005, laissent à penser que cette "embellie" ne s'amplifiera pas sur le court terme. D'autre part, des disparités sont à noter dans les résultats de 2004 : les grandes écoles de commerce et de management avec un taux de 79,5% font mieux que les écoles d'ingénieurs (72,7%), tandis que les hommes ont un taux d'emploi plus élevé que les femmes (76,7% contre 72%). Côté salaires d'embauche on observe également une petite remontée : +3,1% en moyenne à 30,3 K€ annuel, après deux années de décrue.Selon les secteurs d'activités qui embauchent, on retrouve en tête les industries automobile, aéronautique, navale et ferroviaire (plus de 17 % des recrutements), suivies des sociétés prestataires en technologie de l’information pour les diplômés des écoles d’ingénieurs avec 11,7 %. Vient s'ajouter, à ce dernier secteur, l’industrie des TIC, représentant 5 % des embauches, et qui a quand même gagné 1,5 point d'une année à l'autre. En forte progression également le secteur de l'énergie qui représente, en 2005, 6,6% des embauches (5,1% en 2003). La chute la plus spectaculaire, est celle de la construction BTP qui perd plus de 5 points passant de 11% en 2003 à 5,7% des embauches en 2004.A lire sur le site de la CGE, la synthèse de l'enquête "Résultats de l'enquête 2005 sur l'insertion des jeunes diplômés"
