Les Alpes-Maritimes se mobilisent pour réclamer le TGV

Posté lun 20/01/2003 - 00:00
Par admin

Elus de droite, de gauche, décideurs économiques se sont réunis vendredi pour demander au gouvernement d'inscrire en priorité le dossier du TGV Côte d'Azur. Un lobbying nécessaire si la Nice veut voir arriver le premier train à grande vitesse avant...2017-2020.

Une belle unité pour réclamer le TGV. Vendredi, ce sont les Alpes-Maritimes au complet qui ont lancé un appel au gouvernement pour qu'il inscrive en priorité le dossier du TGV Côte d'Azur. Elus de droite ou de gauche, décideurs écononiques du département se sont ainsi réunis au parc Phoenix pour demander à ce que Nice soit mis à 3h30 de Paris et puisse bénéficier de l'effet TGV. Une motion a d'ailleurs été votée à l'unanimité. Elle souligne le caractère primordial d'une voie ferrée à grande vitesse. Les participants se sont d'autre part engagés "à demander au gouvernement d'inscrire le TGV Côte d'Azur au schéma directeur et de lancer dans les plus brefs délais le débat public puis les études d'avant-projet".Alors que l'Etat va définir dans les semaines qui viennent les priorités pour les différents projets de TGV, la Côte d'Azur, trop souvent divisée a tout intérêt à se faire entendre dans l'unité. Ses besoins auront d'autant plus de chances d'être entendus qu'ils seront exprimés avec fermeté et d'une seule voix. Le projet de TGV Côte d'Azur peut aussi s'appuyer sur la réalisation à Nice d'une gare multimodale. Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, avait d'ailleurs noté lors de l'inauguration du Terminal 2 de l'aéroport en décembre, que tout arrivée TGV se devait d'être accompagnée d'une création de gare multimodale.S'il semble assuré que le TGV azuréen puisse donc voir le jour, rien n'est décidé quant au calendrier. Côté Etat, on estime que le délai moyen avant de voir arriver à Nice le premier train à grande vitesse est de 20 à 25 ans compte tenu de l'ampleur du programme d'aménagement. Un délai qui peut être raccourci à une quinzaine d'années si la Côte d'Azur réussit son opération de lobbying. Mais qui pourrait aussi être porté à une trentaine d'années, si elle laissait traîner le dossier. Le projet manqué jusqu'à présent du doublement de l'autoroute en donne un exemple.

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