Les bourses courent au krack (-5,45% à Paris!)

Posté mer 10/08/2011 - 19:30
Par admin

19h :  Le répit a été de courte durée. Après le lundi noir, avant-hier, le palier d'hier mardi n'a pas tenu bien longtemps. Les places financières européennes ont connu aujourd'hui une nouvelle journée noire. A Paris, le CAC 40 a perdu 5,45 % évitant de justesse l'enfoncement de la barre des 3.000 points (3002 à la clôture). Les analystes ont mis en cause une rumeur, qui s'est révélée infondée, d'une dégradation prochaine de la note de la dette souveraine de la France. Du même coup, dans un marché fébrile avec des opérateurs en régime panique, les valeurs financières ont été lâchées : -14,74% pour la Société Générale, -11,81% pour le Crédit Agricole, -9,47% pour la BNP Paribas.

Une rumeur qui, certes, a pesé dans un climat délétère. Mais en y regardant bien, les autres places financières européennes, qui n'ont pas été victimes de ce genre de rumeurs, n'ont guère fait mieux que Paris. Milan a clôturé sur une plongée de 6,6 %, Madrid qui s'en était relativement bien tiré lundi comme par ailleurs Milan, accuse une baisse de 5,49 % tandis que Francfort (-5,1 %) et Londres (-3 %) ont également plongé. Pour tous, la chute s'est accélérée en fin d'après-midi alors que dans la matinée, le vert s'était allumé sur la plupart des places européennes. Il faut dire que Wall Street, qui avait enregistré une belle séance de rattrapage hier mardi, n'a pas confirmé .Il a démarré aujourd'hui à la baisse et a accentué peu à peu ses pertes (-3,36% pour le Dow Jones et -2,74% pour le Nasdaq peu avant 18 heures).

Rien de rassurant aussi après cette nouvelle séance de déroute boursière, alors que le mot "krach" affole de plus en plus les esprits. A Paris, l'indice phare a perdu près de 13 % en une semaine et plus de 20% en deux semaines et nul ne sait où s'arrêtera la descente infernale. Comme il y a trois ans, en 2008, après la faillite de Lehman Brothers, la descente est ravageuse (entre l'Europe et les Etats-Unis, près de 900 milliards de dollars sont partis en fumée entre vendredi et lundi a calculé un cabinet d'analystes). Le pire avait pu alors être évité. Le sera-t-il cette fois encore?

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