Les Entretiens de Nice : le débat économique éclairé par l'EDHEC

Posté mar 22/12/2015 - 16:41
Par admin

En partenariat avec le Centre Universitaire Méditerranéen (CUM) et la ville de Nice, les enseignants-chercheurs de l'EDHEC animeront quatre conférences-débats interactifs sur les questions économiques qui agitent la France. Premier rendez-vous le 7 janvier, 18 heures sur un sujet emblématique : "Faut-il sortir de l'euro pour défendre l'emploi et retrouver la croissance ?

Ce n'est pas la première fois que les enseignants-chercheurs de l'EDHEC de Nice viennent éclairer le débat public. Ils l'avaient déjà fait l'année dernière avec l'EDHEC Research Day qui traitait de questions touchant à l'avenir de la France. L'opération sera renouvelée en début d'année prochaine sous une autre forme avec "Les Entretiens de Nice" une série de quatre conférences-débats interactifs sur les questions économiques. Elles seront organisées au Centre Universitaire Méditerranéen (CUM) sur la Promenade des Anglais en partenariat avec la ville de Nice.

Le grand débat sur la sortie de l'euro

La conférence inaugurale des Entretiens de Nice "Faut-il sortir de l'euro pour défendre l'emploi et retrouver la croissance ?" est à ce titre emblématique de cette ambition de débattre d'un sujet qui a fait l'actualité européenne en 2015 : la sortie de l'euro. Ce sont ces questions et bien d'autres que posent la sortie de l'euro qui seront débattues lors de d'une première conférence programmée le 7 janvier de 18 à 20 heures. Pour l'interactivité, les personnes présentes seront invitées à réagir en direct par SMS, ce qui devrait permettre de dynamiser les échanges et de traduire la volonté participative adressée au grand public.

Le contexte ? Le dénouement de la crise grecque a parfaitement démontré qu'il était difficile de concilier un changement de politique économique, une rupture avec les contraintes budgétaires et la philosophie libérale de la construction européenne tout en voulant rester dans l'euro. Face à cette contradiction, certains prônent la sortie de l'euro et le retour au franc au nom d'une souveraineté budgétaire et monétaire à retrouver.

Dévaluation compétitive pour lutter contre les délocalisations et la désindustrialisation de notre pays, possibilité de relancer l'investissement par une baisse des taux d'intérêts ou de nouvelles dépenses publiques, la sortie de l'euro est pour ses promoteurs une condition nécessaire pour la protection des emplois et la relance de la croissance.

Mais les bénéfices attendus de la sortie de l'euro sont-ils réels ? La dévaluation du futur franc n'est-elle pas susceptible de relancer l'inflation, de renchérir non seulement les prix des produits importés mais aussi ceux des produits français et par la même de réduire le pouvoir d'achat et la consommation des ménages et donc de menacer le principal moteur de la croissance française ? Ce seront là autant d'interrogations auxquelles répondront Noël Amenc, Professeur de finance EDHEC Business School et Marie José Rinaldi-Larribe, Professeur d’économie  EDHEC Business School.

Les trois autres conférences

Trois autres conférences débat suivront, même lieu (le CUM), même horaire (18 à 20 heures):

Jeudi 31 mars 2016 : Peut-on faire du protectionnisme "intelligent" pour protéger notre industrie et nos emplois ? De nombreux programmes économiques proposés aux Français prônent un protectionnisme "intelligent" soit directement par une augmentation des droits de douane qui financerait des aides aux entreprises ou des compléments de revenus aux ménages soit indirectement par une forte hausse de la TVA qui ferait supporter aux biens de consommation importés, une partie du financement du modèle social français.

Quels sont les avantages et les inconvénients de ces mesures ? Au final permettront-elles de sauver ou créer des emplois ?

  • Intervenants : Noël Amenc, Professeur de finance EDHEC Business School et Marie José Rinaldi, Professeur d’économie EDHEC Business School

Mardi 19 avril 2016 : "Les Français sont-ils les victimes des banquiers et des financiers ?" Taxation des transactions financières, impôt supplémentaire sur les profits des banques, interdiction de la spéculation. A gauche comme à droite, la finance fait l’unanimité contre elle. Mais est-elle la première responsable de la crise financière ? Moins de finance dans l’économie est-il synonyme de plus de croissance et surtout de plus de stabilité économique?

  • Intervenant : Noël Amenc, Professeur de finance EDHEC Business School

Mardi 14 juin 2016 : "Le retour de l’Etat dans l’économie. La France a-t-elle besoin d’un Etat plus stratège, plus impliqué dans le développement des entreprises pour créer des emplois ?" Nombreux sont les Français qui ont la nostalgie des trente glorieuses, période de l’après-guerre qui coïncide avec une forte intervention de l’Etat dans l’économie. La crise de notre industrie est souvent interprétée comme la conséquence d’un manque de préparation à la compétition mondiale et d’une insuffisance d’investissement. Face à ces difficultés, certains pensent que la puissance publique pourrait coordonner et financer la mise en œuvre de solutions industrielles nationales qu’il s’agisse de filières ou de grands projets d’investissement.

  • Intervenants : Noël Amenc, Professeur de finance EDHEC Business School et Marie José Rinaldi, Professeur d’économie EDHEC Business School

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