Les "salades niçoises" vues par le Nouvel Obs

Posté ven 04/01/2002 - 00:00
Par admin

Nice a par deux fois les honneurs du Nouvel Observateur de cette semaine (numéro daté du 3 janvier 2002). Et hélas, pas en bien. Le plus important des deux articles concerne l'affaire Cardix qui a mis une nouvelle fois en émoi, à la fin de l'année dernière, tout le palais de Justice de Nice. "Nice : les insolences du procureur Montgolfier" raconte par le détail le nouvel épisode des aventures du procureur niçois Eric de Montgolfier.Un roman dont on pourrait presque faire un téléfilm du même tabac que celui que TF1 a consacré à Marseille avec Fabio Montale (interprété par Alain Delon). Tout y est réuni : des hommes d'affaires internationaux hauts en couleur comme Anthony Tannouri, une franc-maçonnerie omniprésente accusée de dérive, des juges et des avocats soupçonnés d'avoir franchi la ligne jaune entre justice et affairisme, et au beau milieu de ce "système niçois", un procureur kamikaze entouré de quelques magistrats que certains de ses ennemis n'hésitent pas à traiter de "talibans de Bengolfier". Atmosphère !Le second article n'est pas fait pour relever l'image de la Côte d'Azur. Le titre déjà est tout un programme : " Règlement de comptes à l’hôtel de ville", dans la rubrique "salade niçoise, suite". Le Nouvel Obs donne un aperçu des luttes internes qui mettent en ébullition la mairie de Nice. Tensions entre le sénateur-maire Jacques Peyrat et son premier adjoint, Gilbert Stellardo (RPR), qui n'a pas caché son intention de briguer le poste de maire aux prochaines municipales. Tensions entre Jacques Peyrat et d'autres élus de droite avec, comme plat de résistance, une interview de Gilles Buscia, " ancien de l’OAS, condamné et amnistié en 1968, souligne le magazine, et ancien membre du cabinet de Jacques Peyrat en poste comme responsable de la sécurité municipale depuis 1996 et démissionnaire en août 2001.Gilles Buscia, attaque ainsi violemment son ancien "patron", l'accusant notamment de ne pas avoir rompu avec la tradition "médeciniste". Et de donner des exemples de favoritime, marchés douteux et de gabegie financière. Ambiance là aussi !

Ajouter un commentaire