Les start-up IT en force au 8ème sommet du capital-risque de Sophia
Près des deux tiers des 32 projets retenus pour l'IVCS qui se tient au CICA demain jeudi et après-demain vendredi, ressortent du secteur IT (logiciel, multimédia, Internet et électronique). Le reste se répartit entre biotechnologies et énergie.
Sélection rigoureuse pour le sommet international du capital-risque qui se déroulera demain jeudi et après-demain vendredi au CICA de Sophia Antipolis : seuls 32 projets (il en restait encore 39 à deux semaines du coup d'envoi) ont été retenus et seront présentés aux investisseurs (voir le précédent article de SN.com "Sommet du capital risque : 39 entreprises à la recherche de 132 millions d'euros"). Du même coup, le nombre de start-up azuréennes s'est un peu rétréci : 4 sociétés sophipolitaines dont 3Roam dans le secteur de la téléphonie sans fil.Les exemples de Tx Cell et de SeemageLe partenariat qui a été établi cette année avec Mar-Tech & Finance, qui organise Capital IT à Paris (l'IVCS, International Venture Capital Summit azuréen sera la manifestation d'hiver et Capital IT celle du printemps) explique l'intensification du processus de sélection. Il explique également le renforcement du positionnement IT. Sandrine Caduc, qui pour le CEI (Ceram Entreprenariat et Innovation) a été en charge de la sélection des start-up, note ainsi que près des deux tiers des projets ressortent du secteur IT (logiciel, multimédia, Internet, électronique). Le reste se répartit entre les biotechnologies (21%) et l'énergie (15%). Pour continuer sur les statistiques de cette fournée 2004, 40% des entreprises sélectionnées en sont à leur première version commerciale et premier client; 25% sont plus développées et se trouvent en pré-IPO; 18% sont en phase de développement rapide et 17%, moins avancées, en sont au développement technique."Le montant moyen des appels de fonds a augmenté par rapport à l'an dernier, note encore Sandrine Caduc. De 3,1 millions d'euros en moyenne par société, il passe à 4 millions d'euros. Une montée qui s'explique également par le fait que deux ou trois sociétés, qui sont en pré-IPO ou au stade de développement international, postulent pour des levées de fonds de l'ordre de 15 à 25 millions d'euros."Arrivé à sa 8ème édition, l'IVCS peut aussi apporter maintenant des témoignages de son efficacité. En moyenne chaque année, l'ensemble des sociétés candidates a levé de 35 à 40 millions d'euros. Pour l'édition de l'an dernier on en est à 27,2 millions d'euros, chiffre qui devrait pouvoir augmenter encore, les levées de fonds se faisant parfois jusqu'à deux ans après la participation au sommet.Deux sociétés azuréennes pourront entre autres témoigner de l'utilité de ce sommet international : Seemage qui vient de lever 2,5 millions d'euros et Tx Cell (10,5 millions d'euros en octobre dernier, soit l'une des plus grosses levée de fonds des biotechs françaises). Philippe Ballero, Président de cette biotech niçoise et Hervé Groux, fondateur, donneront d'ailleurs une conférence de presse demain jeudi à 18 heures dans le cadre de l'IVCS sur ce premier tour de table réussi. Des fonds qui leur permettent de s'installer à Sophia Antipolis dans des locaux plus grands et adaptés (le bâtiment de Gentech qu'avait fait construire le Dr. Alaa Khashoggi à l'entrée est de la technopole). Et surtout de financer des essais cliniques visant à démontrer l'efficacité clinique d'un type particulier de cellules lymphocytaires dans le traitement de fond de maladies chroniques et lourdes causées par un dérèglement du système immunitaire.