Les succès de l'OGC Nice et les politiques locaux (Le Monde)
"Pour reconnaître un élu, ce n'est pas difficile : quand il enlève la cravate et la chemise, tu t'aperçois que, dessous, il porte le maillot du "Gym ! " Cette "menchounada" (vanne, anecdote, galéjade), rapportée par Le Monde illustre bien l'attrait que présente désormais le club de football niçois, menacé de relégation et qui, au fil des matchs, continue de dominer le championnat de France ("Le succès de l'OGC Nice avive l'intérêt des politiques locaux"). Pour le quotidien, l'OGCN a pu tirer sa force d'une "union de façade" des politiques locaux. Et d'expliquer que Jacques Peyrat a su faire contre mauvaise fortune bon coeur quand Gilbert Stellardo, son rival potentiel pour les prochaines échéances municipales, est devenu le propriétaire capitalistique du club. Tandis que la gauche s'est retrouvée piégée, contrainte "de jouer les forces d'appoint en faisant adopter des subventions par la région". Conclusion du quotidien : "quoi qu'il en soit, majorité et opposition se retrouvent au Ray mais chacun à sa place : tribune officielle pour les uns, latérales ou populaires sud pour les autres".
