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Les tendances de l’Immobilier sur la Côte d’Azur: l’interview de Jérôme Renaud

Les tendances de l’Immobilier sur la Côte d’Azur: l’interview de Jérôme Renaud

L’Observatoire Immobilier d’Habitat a profité de la dernière Assemblée Générale de la CCI Nice Côte d’Azur pour présenter les résultats du marché immobilier azuréen au cours du premier semestre de l’année 2011. Rencontre avec son Président, Jérôme Renaud, qui, bien que plutôt satisfait de l’évolution du marché, ne masque pas ses inquiétudes quant à l’avenir.

Jérôme Renaud, quels sont les principaux résultats du marché de l’immobilier en 2011 ?

Tout d’abord, nous pouvons constater de gros progrès dans le stock de logements. Les promoteurs ont reconstitué leurs stocks qui ont bondit de 24%, ce qui représente une amélioration considérable et un signe très positif pour tout ceux qui cherchent à se loger dans le département, ou à investir dans la pierre.

Les ventes ont-elles suivi le même rythme que la reconstitution des stocks ?

Pas tout à fait au même niveau, mais nous avons eu une bonne surprise sur la Côte d’Azur puisque le nombre des transactions dans le  neuf a progressé de 4% au cours du premier semestre, alors que ces mêmes ventes au niveau national s’effondraient avec une baisse de l’ordre de 20%. C’est un signe de l’attractivité forte et du dynamisme de notre territoire.

Ce sont les seules raisons de cette différenciation des résultats par rapport à la norme nationale ?

Non, la pénurie d’offres de logements dans le département alimente également la pression sur les nouveaux logements. Dès qu’un bien est disponible à la vente, il part, et ce dans un délai de 10 mois maximum.

Quelle est la situation au niveau du prix des logements ?

Fort heureusement, nous observons aujourd’hui une stabilisation du prix des logements avec une augmentation de l’ordre de 3%, aussi bien pour les programmes neufs que pour les reventes. Si l’on compare aux augmentations à deux chiffres constatées dans les grandes métropoles ou à Paris, ici avec 3%, la hausse est proche de l’inflation ou du niveau des augmentations salariales. C’est donc une bonne nouvelle. Les prix augmentent, mais très légèrement.

Les résultats du secteur sont donc plutôt bons dans l’ensemble, et pourtant les professionnels de l’immobilier sont inquiets en raison de nouvelles dispositions fiscales ?

Il faut d’abord noter que si les transactions dans le neuf ont progressé, le marché de la revente est lui en stagnation, ce qui est déjà un premier signe d’inquiétude. Nous n’avons pas retrouvé le niveau et le dynamisme des années avant crise. Par ailleurs, les dernières mesures gouvernementales ne laissent pas d’inquiéter les professionnels de l’immobilier, aussi bien le deuxième coup de rabot apporté au dispositif Scellier, qui risque d’amoindrir le nombre de biens locatifs à disposition, que l’imposition des plus values immobilières qui est durcie puisque aujourd’hui, on devra conserver un bien 30 ans avant d’être exonéré de cet impôt.

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