L'euro fort pénalise aussi le tourisme azuréen

Posté mer 28/11/2007 - 07:40
Par admin

L'euro fort pénalise aussi le tourisme azuréen

Aie l'euro fort pour la dépense touristique sur la Côte d'Azur! Ainsi, l'Observatoire du tourisme de la Côte d'Azur a constaté une forte réduction de la consommation provenant des marchés nord et sud-américains ou encore d'Asie hors Japon. Les Américains ont dépensé moins de 100 euros par jour, contre 125 l'an passé et 188 il y a deux ans! Spectaculaire! "Il est clair qu'un euro dont le taux de change atteint des sommets jusque là inégalés, impacte négativement le pouvoir d'achat et freine le désir de consommation de ces clientèles", commente l'Observatoire.

 

Si la dépense des Italiens, Britanniques et Allemands (principaux marchés de la Côte d'Azur) reste stable, une perte sensible (plus de 20%), est également enregistrée pour les visiteurs de Belgique et des Pays Bas. Du côté des Français, autre clientèle majeure de la Côte, c'est principalement la baisse du pouvoir d'achat et l'abondance d'une offre de transports et de séjours à bas prix, créant de nouveaux " référenciels prix", qui réduisent la dépense moyenne et pénalisent la destination.

 

Mais globalement, la dépense moyenne des clientèles venant par avion depuis le début de l'année s'affiche en net recul : moins 15% par rapport à 2006 avec une dépense par séjour et par personne qui s'élève à 565 euros, sur les 10 premiers mois,. "Du fait d'une tendance à l'allongement des séjours, passés à plus de 9 nuits contre 7 en moyenne au cours des trois dernières années, la dépense par jour chute plus fortement que la dépense par séjour." Au final, le résultat général s'affiche quand même en baisse. "Les clientèles réduisent donc leur budget mais, de plus, le " consomment " sur des séjours un peu plus longs, ce qui a pour effet d'amplifier la baisse", constate ainsi l'Observatoire.

 

Un point positif cependant dans cette étude des dépenses touristiques au goût très amer : "curieusement, l'évolution des recettes dans l'hôtellerie, notamment haut de gamme, ne reflète pas cette évolution " moyenne " note l'Observatoire. L'explication, selon lui, est cependant assez simple : "ce sont les clientèles hébergées chez des parents et amis ou en location meublée qui ont fortement réduit leur consommation, tandis que la dépense dans le haut de gamme se maintient et que celle des visiteurs en résidences secondaires évolue même à la hausse."

 

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