LGV Côte d'Azur : la CCI veut que le marché italien soit pris en compte
Ayant longtemps géré l'aéroport international de Nice, la CCI connaît l'importance du marché italien. Ainsi, la plateforme niçoise peut être considérée comme le troisième aéroport italien. C'est pourquoi dans le débat sur le tracé de la LGV Côte d'Azur avec une échéance le 30 juin prochain, la Chambre demande à ce que cette donnée soit prise en compte. Considérant que les flux avec lItalie ont été insuffisamment étudiés par RFF et SNCF, la CCI Nice Côte dAzur a aussi lancé une étude en mobilisant un bureau détudes suisse CITEC pour estimer le potentiel des trafics avec lItalie, à lhorizon 2030, dans le cadre du projet LGV se poursuivant jusquà Vintimille.
Cette étude a permis le recueil de données socioéconomiques des différentes régions transfrontalières ainsi que les prévisions dévolutions à lhorizon 2030. En voici quelques points. Le marché côté italien est très important : la population des provinces Lombardie, Piémont, Ligurie, Emilie Romagne et Toscane de 23,6 millions dhabitants est à comparer aux 13,6 millions dhabitants des régions PACA, Rhône Alpes et Languedoc Roussillon. De plus, il est prévu une croissance démographique de +0.4% par an, dici 2030 (données ISTAT équivalent de lINSEE). Ainsi la LGV Côte dAzur connectée au réseau italien placera Milan à environ 3H00 de Nice, Monaco et Cannes. Le trafic en relation avec lItalie est ainsi estimé entre 3 et 3,5 millions de passagers/an. Par ailleurs, le gain de trafic ferroviaire en relation avec lItalie est estimé entre 2,3 et 2,8 millions de passagers/an.
Forte de ces résultats, la CCI Nice Côte dAzur réaffirme que le scénario Côte dAzur jusquen Italie, dun coût optimisé, répond le mieux aux enjeux de développement des flux internationaux sur lArc Méditerranéen et aux besoins de notre territoire. En vue du choix du tracé qui doit intervenir le 30 juin 2009, la CCI Nice Côte dAzur demande :
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