LGV Paris-Nice : les opposants mobilisent alors que le "tracé Côte d'Azur" se précise

Posté lun 29/09/2008 - 09:15
Par admin

LGV Paris-Nice : les opposants mobilisent alors que le "tracé Côte d'Azur" se précise

Le choix du tracé de la LGV Paris-Nice s'oriente de plus en plus nettement vers le tracé direct par le Haut-Var, tracé baptisé "Côte d'Azur". Il mettrait Nice à 3h30 de Paris et a, de ce fait, la préférence des Azuréens. Michel Sappin, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a en effet rappelé jeudi que la différence de coût se creuse de plus en plus entre ce tracé direct et le tracé dit "des Métropoles du sud", qui passe par Marseille et Toulon avant de rejoindre Nice.

 

Compte tenu des nombreux tunnels à creuser, le "tracé métropoles" coûterait de 11 à 11,5 milliards d'euros soit de 3 à 3,5 milliards de plus que le "tracé Côte d'Azur" dont le coût est estimé à 8 milliards d'euros. Et comme il est déjà difficile de réunir ces 8 milliards d'euros, ces 3 à 3,5 milliards supplémentaires rendent encore plus difficile la solution "métropoles".

 

Mais alors que le choix du tracé "Côte d'Azur" se précise, les opposants se mobilisent. Farouchement opposées à ce tracé, plusieurs associations organisent des manifestations dans la région depuis la fin août. Hier, dimanche, à l'appel de l'association des Vignerons de la Sainte-Victoire plus de 1.500 personnes selon les organisateurs (un millier selon la police) ont manifesté à La Barque, commune de Fuveau.

 

Aux cris de "On ne veut pas de votre ligne" ou "RFF nous voilà, votre ligne ne passera pas", le cortège a défilé jusqu'à l'entrée de l'autoroute A8. Au premier rang, avaient pris place des élus locaux de la vallée de l'Arc, proches de la montagne Sainte-Victoire, dont Maryse Joissains, présidente UMP de la Communauté du pays d'Aix et maire d'Aix-en-Provence. Les vignerons craignent notamment que le passage par la vallée de l'Arc ne condamne la viticulture locale et le tourisme.

Ajouter un commentaire