Dur, dur les reclassements des employés d'Air Lib sur la plate-forme azuréenne. Si Pierre Tonna, le chef d'escale, l'une des "figures" de l'aéroport international Nice Côte d'Azur, a eu la bonne surprise la semaine dernière de se voir engager impromptu par Aeris, la nouvelle compagnie qui se positionne sur le Nice-Paris Orly, pour assurer l'escale niçoise, tout le monde n'a pas eu la chance de se repositionner. Seule une dizaine de salariés de l'ex-seconde compagnie française sur les quelque 70 personnes licenciées sur Nice ont retrouvé un travail après trois mois. Le cabinet BPI-Leroy Consultants, chargé de les accompagner, ne ménage pas ses efforts. Mais le marché de l'emploi n'est pas forcément au rendez-vous sur la Côte d'Azur, et les salaires comme les conditions des postes à pourvoir se trouvent souvent en décalage par rapport à ce que les Air Lib niçois avaient.
L'éco de la Côte.