L'industrie nautique doit développer les services pour affronter la crise
Cest un fait, de Cannes à Monaco, lindustrie du luxe commence à sérieusement ressentir les effets de la crise. Alors, quid de lindustrie nautique des Alpes-Maritimes, et tout particulièrement de la plaisance, très axés sur le haut-de-gamme ?
Rappelons que notre département, avec tout de même 33 ports et 17.500 postes de plaisance, fait figure de tête de proue du secteur au niveau national. 728 entreprises y génèrent un chiffre daffaires de 1,1 milliard deuros (HT), avec à la clé 3.400 emplois permanents. Un business où le yachting professionnel représente à lui seul 50,5% des facturations !
"Un noyau dactivité"
"Certes, cette crise est sans doute sans précédent et personne ne sait à quoi sattendre" analyse Nick Johansen, président du pôle nautique de la CCI Nice-Côte dAzur et administrateur de la Fédération des industries nautiques. "Les Alpes-Maritimes resteront un noyau dactivité central entre Saint-Tropez et Gênes, mais on peut sattendre à voir notre activité se contracter sur le milieu de gamme."
Face à cette tourmente économique, lexpert avance une solution : "La Côte dAzur demeurera une destination attractive, il y aura toujours du monde : à nos entreprises de sadapter à la demande! À nous de développer de nouveaux services pour répondre aux attentes de clients plus exigeants et prudents, mais toujours dotés dun pouvoir dachat conséquent."
Retrouvez un dossier complet consacré à l'industrie azuréenne du nautisme, dans le 13e numéro du Journal des Entreprises des Alpes Maritimes, en vente en kiosques le 9 janvier.
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