Livraisons de repas : Sophia croque mais clique peu

Posté mar 16/07/2002 - 00:00
Par admin

Dans l'environnement Hi Tech de Sophia Antipolis, pouvoir passer commande via Internet semble un atout évident pour les sociétés de livraison de repas sur Sophia. Au vu des résultats, le bilan est mitigé.

Pour déjeuner ou grignoter sur Sophia Antipolis, les endroits ne manquent pas. Les places Bermond et Garbejaïre absorbent la plupart des salariés et proposent chaque midi un vaste choix allant du classique steak-frites au sandwich « crevettes-peperronis-huile truffée ». Pour les plus pressés ou ceux qui ne peuvent pas bouger de leur bureau, les sites web de livraisons proposent généralement de consulter leur carte avant une commande par téléphone. C’est le cas par exemple de PHS (Patricia Home Services), entreprise pionnière sur Sophia.Composer son panier-repas on line est aussi une tendance qui se développe pour toucher une clientèle aux yeux rivés sur son PC. L’ouverture prochaine de ce service chez Seattle-Style laisse augurer de bonnes perspectives pour la société :« Nous visons grâce à ce système jusqu'à 80% des futures demandes. Pour notre société, ce sera un gain de temps pour nous organiser mais aussi pour pouvoir mieux cibler notre clientèle »Autre son de cloche chez Easylunch.fr qui expérimente depuis 8 mois la commande en ligne. Pour Gilles Grisard, fondateur de l'entreprise et fort de 10 ans d'expérience dans la restauration, les retombées sur son site ne sont pas si évidentes :« De la salade de fruits au pain de nos sandwichs, nous proposons à notre clientèle des produits frais. Nous avons donc conçu sur notre site un panier repas virtuel pour faciliter la préparation des commandes, mieux gérer nos stocks et par conséquence, livrer plus rapidement. Cependant, le nombre de commandes effectuée avec le Net est d’environ une dizaine par jour. Cela reste très faible par rapport à l'utilisation classique du téléphone qui semble être une coupure nécessaire avec la technologie, un vrai moment d'échange pour le client. »Les salariés de Sophia ne sont pas encore assez préparés pour passer à la vitesse Internet. Si les avantages d’un tel système sont indéniables pour les sociétés, il reste encore un travail sur les mentalités. Les promotions ou les offres spéciales internautes sont des solutions, mais surtout pas une éventuelle option « paiement en ligne », la plupart des salariés sophipolitains réglant leur repas en tickets restaurants. Un paradoxe à surmonter pour faire de l’e-repas une habitude sur la technopôle.

 

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