L'UNSA fait son entrée au Top 500 du classement de Shanghai !

Posté mer 30/08/2006 - 00:00
Par admin

La rentrée des classes. Pour l'Université certes ce sera dans quelques semaines. Mais tout de suite un petit cocorico à faire pour l'UNSA, l'Université de Nice Sophia Antipolis, qui est entrée dans le club prestigieux des 500 meilleures universités mondiales.

La bonne nouvelle est tombée voilà quelques jours : l'Université de Nice Sophia Antipolis figure pour la première fois dans le Top 500 du classement de Shanghai des meilleurs établissements d'enseignement supérieur du monde. Chaque année, depuis 2003, l'université de Shanghai établit un classement en fonction de critères bien précis. On y trouve par exemple le nombre de prix Nobel et de médailles Fields (l’équivalent du Nobel pour les maths), les publications des enseignants-chercheurs.Ce classement de Shanghai est devenu une, sinon "la", référence. Et chaque année, c'est la même "soupe à la grimace" pour les universités françaises. Car les établissements anglo-saxons se taillent la part du lion. Harvard, Stanford aux Etats-Unis, Cambridge en Grande-Bretagne tiennent les premiers rangs. Ils les méritent très certainement. Mais les universités françaises s'estiment mal reconnues. Elles sont soit carrément oubliées soit très mal classées.L'entrée de l'Université Nice Côte d'Azur au tableau mondial, même si ce n'est qu'entre la 401ème et la 500ème place (le classement n'a pas été précisé), cette entrée n'en est donc que plus appréciée. D'autant plus que si Paris VI, le premier français, se classe à la 45ème place mondiale, l’Ecole Polytechnique n'est créditée que de la 247e place et qu'il n'y a que 21 universités françaises au tableau d'honneur planétaire (Nice est 21eme française, juste après Aix-Marseille 1 qui est 19e française et derrière Aix-Marseille 2, qui se classe 9ème).Pour Albert Marouani, le président de l'UNSA, ce n'est qu'un début. Environ 26.000 étudiants, deuxième université pluridisciplinaire de France, l'UNSA est jeune. 41 ans. Et elle ne manque pas de projets. Trois fronts sont ouverts avec un objectif de se mettre en osmose avec l'économie régionale et de passer à 50.000 étudiants à moyen terme. Le premier : un développement des relations internationales notamment vers les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Second front : la restructuration de sa recherche dans le but devenir un acteur majeur en ce domaine en liaison avec les pôles de compétitivité (elle est positionnée dans 7 des 9 pôles PACA). Troisième front : renforcer le rapprochement avec le monde des entreprises. C'est comme cela qu'elle espère séduire aussi Shanghai et grimper dans son classement.

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