
Ce travail se fait tout particulièrement sur la Pelagia noctiluca, une méduse aux filaments très urticants. Selon les saisons, elle envahit les côtes azuréennes avec des densités variables selon les jours et les courants, rendant alors toute baignade problématique.
L'objectif de ce projet financé par le Conseil général (à hauteur de 66.000€) est de réussir à détecter, à l’échelle des côtes, les agrégations de méduses, comprendre leur cycle vital, et surtout, prévoir de manière ciblée l’endroit des échouages sur les plages grâce à une modélisation plus fine. Les méduses se tiennent en effet normalement en profondeur au large des côtes. Elles remontent à la surface la nuit pour se nourrir, et c'est poussé par les courants marins qu'elles viennent s'échouer sur les plages au grand dam des baigneurs.
Au cours de l’été 2011, les premiers essais de MedAzur seront faits à titre expérimental tandis que les premiers bulletins météo-méduses sont prévus en 2012. Ces bulletins seront diffusés sur le site Internet du Conseil général www.cg06.fr, auprès de toutes les communes côtières, et dans les journaux locaux : ils pourront annoncer, à l’avance, la présence des méduses, dans un premier temps de Nice à Eze, puis rapidement, sur toutes les communes littorales du Département. Pour l'Observatoire de Villefranche-sur-mer, il s'agirait là d'une première mondiale.
Eric Ciotti, député, président du Conseil général des Alpes-Maritimes, et Gabriel Gorsky, Directeur de l'observatoire ont présenté hier sur place ce programme d'alerte contre l'invasion des méduses. A l’occasion de cette présentation, une visite du laboratoire de méduses a également été organisée.