C'est la fin de l'essai pour l'antenne de l'Ecole Supérieure d'Ingénieurs en Electronique et Electrotechnique (ESIEE) de Paris : la greffe n'a pas pris. Ouverte à la rentrée 2002 à Sophia-Antipolis, avec une quinzaine d'élèves, cette antenne va fermer ses portes. La CCI de Nice a déclaré dans un communiqué que les coûts "importants" rendent "impossibles la poursuite des activités de l'antenne ESIEE Sophia "où une trentaine d'étudiants de 4ème et 5ème année de l'ESIEE Paris effectuaient leur cursus". Cet effectif est insuffisant pour amortir les coûts de cet enseignement de haut niveau, explique-t-on de même source. Cette antenne avait été ouverte pour répondre aux besoins de formation exprimés par les industriels des Alpes-Maritimes. Sa gestion avait été confiée à une association composée de la CCI Paris, de la CCI Nice-Côte d'Azur, des industriels ainsi que des collectivités territoriales.
L'objectif, à l'ouverture, était d'atteindre des promotions d'une cinquantaine d'élèves ce qui aurait permis dans les trois ans (à la rentrée 2005 donc) de transformer l'antenne en une véritable école d'ingénieurs (voir l'article de SN.com Microélectronique : une antenne de l'ESIEE à Sophia). Afin que les étudiants terminent leur cursus dans les meilleures conditions, la CCI de Nice a mis en place une antenne qui assurera le relais avec l'ESIEE Paris, est-il noté dans le communiqué.
L'éco de la Côte.