Mobiles : le Coréen Samsung renforce ses équipes à Sophia
Samsung, qui a posé un pied dans la technopole en octobre dernier avec le rachat du centre de R&D du britannique CSR (Cambridge Silicon Radio), monte en puissance avec le recrutement de quelque 70 ingénieurs venant pour la plupart de Texas Instruments Villeneuve-Loubet et spécialisés dans les communications mobiles.
Avec le Chinois Huawei, qui vient de poser un pied de la technopole, un autre géant des communications mobiles renforce ses positions à Sophia Antipolis : Samsung. Le Coréen est arrivé sur la technopole, il n'y a pas si longtemps. L'été dernier, en rachetant les activités de développement de connectivité mobile et de localisation du britannique CSR (Cambridge Silicon Radio), il avait repris le centre européen de R&D que ce dernier avait ouvert à Sophia Antipolis en 2005. Le site et ses équipes (une quarantaine de personnes) étaient ainsi passés sous le drapeau de Samsung début octobre 2012.
Depuis Samsung s'est sensiblement renforcé puisqu'il a embauché quelque 70 nouveaux ingénieurs dont beaucoup, comme pour Huawei, viennent des rangs des salariés de Texas Instruments à Villeneuve-Loubet, site en cours de fermeture avec 517 ingénieurs et cadres très qualifiés (auxquels s'ajoutent les sous-traitants), devenus libres de tout contrat…
Parallèlement, Intel renforce également les positions de son centre de recherche et développement en télécommunication dédié aux mobiles, inauguré en fin d'année dernière. Un centre qui comptait une centaine d'ingénieurs et qui augmente ses effectifs d'une cinquantaine de personnes. Les récentes déclarations du nouveau directeur général du groupe Brian Krzanich, qui a remplacé Paul Otellini en mai, vont d'ailleurs en plein dans ce sens. Intel, qui n'a pas encore réussi la transition du monde PC à celui du monde mobile, compte accélérer le développement des puces pour "smartphones", tablettes et objets connectés afin de répondre à l'engouement des consommateurs pour les appareils mobiles.
Bon là aussi pour Sophia Antipolis qui, à travers notamment la plateforme télécom Com4Innov et le Pôle de Compétitivité SCS, a parié sur la 4G et les nouveaux usages du très haut débit mobile.