Moonrise Kingdom ouvre le Festival de fort belle manière

Posté jeu 17/05/2012 - 16:24
Par admin

C’est Moonrise Kingdom, le film du cinéaste américain Wes Anderson qui a ouvert hier soir la 65ème édition du Festival de Cannes. Une ouverture réjouissante avec cette histoire de Roméo et Juliette en culottes courtes qui prennent la poudre d’escampette et donnent du fil à retordre à un monde d’adultes parti à leur poursuite alors que la tempête s’annonce. Un conte d’Anderson plein de légèreté et de poésie pour débuter un Festival dont le reste de la sélection s’annonce plus rude.

Moonrise Kingdom ouvre le Festival de fort belle manière

Suzy et Sam partant à l'aventure dans "Moonrise Kingdom" de Wes Anderson

C’est un nouveau venu sur La Croisette, Wes Anderson, qui a fait hier l’ouverture de la 65ème édition du Festival de Cannes, en présentant Moonrise Kingdom, un film qui comporte plusieurs stars au générique comme Bruce Willis, Bill Murray, Edward Norton et Frances Mc Dormand. Les deux vedettes de ce film sont pourtant deux jeunes acteurs dont c’est la première apparition à l’écran. Moonrise Kingdom raconte en effet l’histoire de deux jeunes enfants qui, au cœur de l’été 1965 sur une petite île au large de la Nouvelle-Angleterre, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. La petite communauté de l’île se mobilise alors pour les retrouver pendant qu’une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser la vie de tout ce petit monde.

Un peu de poésie pour débuter le Festival

Un monde peuplé souvent de gentils farfelus mais auquel on parvient à s’attacher grâce à la patte si particulière de Wes Anderson qui, au fil de ses films (La Famille Tenenbaum, A bord du Darjeeling Limited ou Fantastic Mr. Fox) tisse un univers facilement reconnaissable qui ont fait de lui l’un des porte-drapeaux du cinéma d’auteur américain, même s’il avoue être influencé par le cinéma français et que Moonrise Kingdom s’inspire de L’Argent de poche de François Truffaut. Ce joli conte d’Anderson, qui montre les avantages de la jeunesse sur l’âge adulte, ainsi que les bonheurs de la fuite et les plaisirs de l’insouciance,  ouvre de belle manière le Festival 2012 dont le reste de la sélection s’annonce beaucoup plus sombre. Pas sûr que cela suffise pourtant pour retrouver Wes Anderson au sommet du palmarès au terme de la compétition.

 

  

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