Municipales Nice : Jean Icart attaque sur le montant réel de la dette

Posté mar 01/10/2013 - 10:01
Par admin

Chef de la Liste "Nice réunie" pour les prochaines municipales 2014, Jean Icart, conseiller général et conseiller municipal niçois, attaque la gestion de l'actuelle municipalité par le biais de la dette. Si dans le dernier classement du Journal du Net, Nice était apparu comme relativement peu endetté suivant le ration poids de la dette par habitant, en revanche, Jean Icart estime que la ville étant "incluse dans la Métropole : c’est globalement, Ville+ Métropole, que l’on doit raisonner", si l'on veut s'approcher de l'endettement réel.

"Le budget de la ville ne reflète pas la réalité de la situation de l’endettement de notre commune.

Le tiers de la dette de la ville a été transférée à la Métropole, qui s’élève ainsi au 1er janvier à plus d’un milliard d’euros. La part de Nice dans la dette de la Métropole - en fonction du nombre d’habitants – se monte pour 2013 à 708 M€," écrit-il.

"Ajoutée à la dette 2013 de la ville de Nice, soit 386 M€, cela porte son endettement à 1094 M€, soit près du triple du montant officiel annoncé.

Pour les ménages niçois contribuables (164.000), cela représente une dette de 6668 €.

Les impôts locaux reflètent bien cet état des choses puisqu’ à la part communale s’est ajoutée la part de la Métropole. Pour la taxe d’habitation, l’augmentation est de 70%. Chacun peut le vérifier sur son avis d’imposition.

Le Point a récemment classé Nice en 35eme position sur 38 villes de plus de 100.000 habitants les « mieux » gérés avec une note de 3,4/10 !!

A cette charge déjà écrasante vont s’ajouter les grands projets qui devront être financés dans l’avenir : stade, tram2, pôle multimodal…."

"La Chambre Régionale des Comptes Paca dans son récent rapport sur la gestion de Nice Côte d’Azur de 2005 à 2011 note que sa capacité de désendettement est de 9,85 années en 2011", poursuit Jean Icart. "Elle souligne l’accroissement prévisible de l’encours liés aux perspectives de grands travaux , en évoquant à ce sujet le seuil de 15 années considéré comme critique, dont nous sommes aujourd’hui très proche.

Les grands travaux doivent être chiffrés avec précision, rigueur et sincérité pour les dix ans à venir, ce qui n’a jamais été fait.

Où trouver l’argent : augmentation des impôts ? Nouvel emprunt ?" conclut Jean Icart

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