Musique : les parades des réseaux "peer to peer" (Le Monde)
L'industrie du disque française a choisi la voie de la répression contre les réseaux "peer to peer" de téléchargement de musique. Une cinquantaine de "pirates" va affronter les tribunaux. Des enseignants, artisans, infirmières, chômeurs qui sont accusés d'avoir mis à disposition des fichiers musicaux sur Internet sans disposer des droits et qui encourent des peines allant jusqu'à 3 ans de prison et 300 000 euros d'amende. Devant cette offensive en règle, les réseaux cherchent la parade. Le Monde dans l'article "Pair à pair : les réseaux parent et ripostent" s'y est intéressé."Donner les moyens aux internautes de pouvoir échanger toute forme de données numériques en préservant leur anonymat constitue un nouveau marché pour les fournisseurs de solutions informatiques," signale le quotidien qui cite des logiciels comme " P2P sécurisé " de l'éditeur Steganos ou " GetAnonymous " de Profil. Autres moyens de sécuriser les échanges de fichiers : la vitesse de transfert et la cryptographie. La vitesse avec le système " BitTorrent " qui permet de réduire "considérablement la période durant laquelle des informations sur les utilisateurs sont accessibles". Le cryptage avec des solutions comme Waste et Mute qui cryptent les données échangées entre les membres du réseau ainsi que l'adresse IP. La SCPP (Société civile des producteurs phonographiques), bien consciente de ces parades n'en espère pas moins, par la répression, atteindre son but : marginaliser les réseaux de téléchargement illégal de musique. Reste aussi à rendre attractifs les réseaux de téléchargement commerciaux légaux.