Mycophyto : nouveaux locaux à Grasse Biotech et levée de fonds de 4 M€

Une année 2023 qui se place sous les meilleurs auspices pour l'AgroTech grassoise qui inaugure ses nouveaux locaux de Grasse Biotech le 5 janvier et devrait annoncer à cette occasion le succès d’une nouvelle levée de fonds de 4 M€ pour adapter ses champignons magiques aux différentes filières agricoles.

Mycophyto illustration

Les futurs géants de la tech seront ceux qui inventeront de nouvelles manières de générer de l'énergie ou de produire des aliments en régénérant les sols et sans polluer, soulignait le quotidien Les Echos aujourd’hui dans un article sur “La nouvelle frontière de la tech”. L'AgroTech grassoise Mycophyto se tient pile dans ce domaine de la nouvelle agriculture dite “durable”, celle qui permettra de nourrir 9,5 milliards d’individus en 2050 dans un contexte angoissant de réchauffement climatique et de raréfaction des terres arables.

Cette spin off d’INRAe Sophia et d’Université Côte d’Azur, co fondée et pilotée par Justine Lipuma, a déjà été largement reconnue. Ses solutions zéro pesticides basées sur la symbiose mycorhizienne, une synergie plante/microorganismes qui date de bien avant le début de l’agriculture, ont été récompensées par 15 prix internationaux. Elles ont pu bénéficier aussi d’une première levée de fonds de 1,4 M€ en 2019. Avec l’accompagnement de BPIFrance, Mycophyto a pu accélérer et engager son parcours de développement. Il a commencé par l’Incubateur PACA Est, suivi par une accélération au Village by CA, puis par une sélection dans la première promotion d’Hectar, le plus grand campus agricole du monde. Un parcours exemplaire.

Mais 2023, devrait être l’année d’une nouvelle expansion rapide. Une page supplémentaire s'ouvre. Mycophyto, qui compte désormais une vingtaine de personnes, va ainsi inaugurer dès le 5 janvier ses nouveaux locaux à Grasse Biotech, l’hôtel d’entreprise de la CAPG. L'AgroTech devrait annoncer aussi à cette occasion le succès d’une nouvelle levée de fonds de 4 M€. Elle lui permettra de se développer sur les quatre filières agricoles qu’elle accompagne : celles du maraîchage, des plantes à parfum et médicinales, des vignes et de l'arboriculture. 

Nous devons “vraiment nous rappeler à quel point les sols sont vivants, que nous pouvons produire plus et mieux avec des solutions comme les nôtres qui permettent l'optimisation des équilibres biologiques naturels et l'augmentation de la résilience des systèmes agricoles”, déclarait Justine Lipuma dans une interview publiée cet été par Futura-sciences.com. La solution "symbiose mycorhizienne", vieille de 450 millions d’années et renouvelée par 30 années de recherche appliquée sur la santé des plantes, va pouvoir continuer à ouvrir tous ses potentiels.

 

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