NavLink : les DataCentres s'enracinent à Sophia
En une année le centre de services et d'hébergement de serveurs, s'est fait une belle clientèle d'acteurs locaux (Realviz, Buying-Partner), étrangers (Freshwater) et a gagné de gros clients comme GFI Informatique ou ATT. De quoi prouver que l'externalisation de son informatique peut être une bonne solution.
L'arrivée des DataCentres sur la Côte d'Azur, ces centres de services et d'hébergements de serveurs, est récente. Elle date du début du siècle, le 21 ème évidemment. Ainsi NavLink, société spécialisée dans le conseil, la conception et l’intégration de systèmes et réseaux Internet et Intranet, a créé en fin 2000 une activité de service et d’hébergement en France. Elle l'a ouverte à Sophia-Antipolis en janvier 2001. Après une bonne année d'activité, elle fait un premier bilan encourageant : NavLink compte aujourd'hui parmi ses clients de nombreuses sociétés qui ont lui ont confié la gestion de leurs serveurs et les missions critiques assurant la disponibilité de leur informatique.Clientèle : de Realviz à ATTIl s'agit d'acteurs de la région qui ont trouvé une solution "locale" à leurs besoins. Sont ainsi hébergés chez NavLink, des start-up comme Realviz, l’un des leaders mondiaux du traitement d’images 2D/3D pour l’industrie de production d’images numériques; Buying-Partner, le carrefour d’affaires conçu par des acheteurs professionnels pour favoriser les échanges inter-entreprises ; MadWaves, le concepteur de solutions matérielles et logicielles apportant l’interactivité à la musique digitale; Nagora, l’agence de communication interactive.Mais sont également hébergés à Sophia des acteurs étrangers comme Freshwater, l’éditeur américain de logiciel de surveillance en temps réel de performance de systèmes Web. Ils ont retenu la solution NavLink après avoir évalué la valeur ajoutée que leur apporterait l'externalisation de leur informatique, externalisation d'une activité périphérique leur permettant de se concentrer pleinement sur leur métier principal.Quelques gros clients aussi sont arrivés. Ainsi GFI Informatique, la cinquième SSII francaise (et aujourd'hui la troisième avec le rachat de Thales IS) pour son activité d’hébergement et d’infogérance. Ce qui a amené du même coup une trentaine de sociétés parmi lesquels EDF Business, Honeywell, Ciments Français, Hitachi, CGE Distribution, Adaptec ou Le Savour Club. Autre poids lourd : AT&T. L’une des premières sociétés mondiales de transmission de voix, données et vidéo a installé à Sophia son Point de Présence (PoP) pour le Sud de la France. De plus, le site de NavLink est devenu l’un des sites d’hébergement et de services qu’AT&T offre à ses clients en Europe. Le bâtiment hautement sécurisé de Sophia-Antipolis, dans la zone des 3 Moulins, abrite aussi le Centre de Gestion Réseaux (NOC) qui surveille et administre à distance des serveurs et des applications critiques situés dans des sites en France et à l’étranger.Hébergement et services à valeur ajoutéeNavLink a choisi d'autre part d'aller plus loin que la seule activité d'hébergement. Un choix qui semble porteur. "La progression de notre chiffre d'affaires nous réconforte dans le choix de la stratégie de NavLink qui consiste à poursuivre le développement de services à valeur ajoutée, à intervenir en Europe et à l'international et à profiter des moteurs de croissance que sont l'Internet et l’infogérance, " estime Laurent Delifer, co-fondateur et Directeur des Opérations. "La dynamique actuelle s’appuie sur la progression du marché de l’eSourcing, c’est-à-dire l’externalisation des fonctions eBusiness de l’entreprise."L'exemple de NavLink, comme celui d'IXEurope ou de LambdaNet, deux sociétés implantées à Sophia sur le même secteur d'activité, montre que dans un contexte économique difficile, les DataCenters ont réussi à s'enraciner sur la technopole. La reprise, quand elle arrivera, devrait leur donner des ailes…