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Nette embellie sur le marché de l’immobilier de bureaux dans les Alpes-Maritimes

Avec 41 200 m2 placés au premier semestre 2011 contre 21 100 m2 pour la même période en 2010, selon les derniers chiffres publiés par BNP Paribas Real Estate, le marché azuréen enregistre une forte hausse qui lui permet de se classer au huitième rang des régions françaises. Nice fait la différence alors que Sophia Antipolis reste stable.

Le marché de l’immobilier de bureaux a connu une forte hausse au premier semestre 2011 avec 41 200 m2 placés contre 21 100 pour la même période en 2010 dans les Alpes-Maritimes alors qu'à Marseille/Aix-en-Provence, il enregistre un recul de 15%. C’est Nice (22 600 m2 placés) qui profite de cette embellie avec plusieurs transactions importantes au profit d’acteurs institutionnels, la Communauté urbaine Nice-Côte d’Azur (7200 m2 au Nice Plaza),  RSI (4000 m2 au Phoenix), Zénith Santiane, société de courtage en assurance (2000 m2 Nice Plaza) pour les programmes neufs ou encore la Direccte pour les services de l’Etat (1700 m2) dans l’ancien (Porte de l’Arénas et Comunica) etc.

Les transactions à Sophia Antipolis sont restées stables (10 200 m2 placés) par rapport au premier semestre 2010 avec, toujours parmi les entreprises en quête de locaux, Amadeus, le premier employeur de la technopole.

Vers une pénurie des bureaux neufs ?

 « Avec ces transactions, l’offre neuve disponible dans les Alpes-Maritimes atteint un point particulièrement bas, à 21 000 m2 seulement », prévient Renaud Savignard, directeur du bureau azuréen de BNP Paribas Real Estate. Le stock disponible, à 129 300 m2 est en baisse par rapport à 2010 (137 000 m2), surtout il est composé à 84% de bureaux dans l’ancien, « ce qui pose le problème de la mise aux normes compte tenu de l’évolution de la législation ».

La demande enregistrée par les équipes de  BNP Paribas Real Estate, 41 200 m2, est orientée à la hausse mais les projections pour la fin de l’année ne sont pas favorables à Sophia Antipolis : « les transactions devraient être en retrait sur la technopole et ne pas dépasser, en 2011, les 20 000 m2» anticipe Renaud Savignard qui tire la sonnette d’alarme.

Sur le marché des locaux d’activités, rien de nouveau. L’offre neuve reste inexistante (7000 m2 sur un total de 95 000 m2) et le niveau des prix, à près de 90 euros le m2 pour des locaux neufs, font du marché azuréen l’un des plus chers de l’Hexagone.

Christiane Navas

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