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Nice : Clovis Cornillac s’attaque à La Contrebasse

Nice : Clovis Cornillac s’attaque à La Contrebasse

A partir de demain et jusqu’au 2 février, Clovis Cornillac s’attaque à La Contrebasse dans la nouvelle création du Théâtre National de Nice mise en scène par Daniel Benoin. Un sacré défi tant la pièce de Patrick Süskind qui raconte le plongeon vers la solitude et la folie d’un contrebassiste, est marquée par l’empreinte laissée par Jacques Villeret qui l’a jouée des centaines de fois. Clovis Cornillac tentera d’incarner ce rôle d’une autre manière et de donner une nouvelle vision au texte de Süskind.

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Dans "La Contrebasse", Clovis Cornillac reprend le rôle immortalisé par Jacques Villeret (DR)

Nouvelle création du Théâtre National de Nice, à partir de demain et jusqu’au 2 février, avec La Contrebasse, la célèbre pièce de Patrick Süskind que Jacques Villeret a marqué de son empreinte il y a une vingtaine d’années, la jouant des centaines de fois et récoltant au passage le Molière du Meilleur comédien. La pièce de Patrick Süskind raconte le plongeon vers la solitude et la folie d’un contrebassiste. Instrument imposant et puissant, la contrebasse est selon le musicien essentiel à tout orchestre digne de ce nom. Il nous décrit avec passion les liens qui les unissent, humanisant à l’extrême l’objet musical de son désir. Mais l’on découvre au fil du spectacle que derrière cette fascination absolue, se cache une haine à l’encontre de cette contrebasse, encombrante et envahissante. L’éloge pompeux laisse progressivement affleurer les frustrations et les rancoeurs du musicien, tandis que la haine d’abord refoulée pour cette encombrante compagne commence à s’exprimer pour bientôt se déchaîner et exploser jusqu’à la folie.

Un sacré défi

Pour Clovis Cornillac, acteur de théâtre avant de connaître la célébrité au cinéma, reprendre seul sur scène ce monologue à la fois tragique et drôle, constitue un sacré défi tant l’image de Jacques Villeret colle à ce rôle et l’a ancré dans la mémoire collective. Un défi qu’il entend bien relever sans vouloir s’opposer à Jacques Villeret, mais en lui rendant une forme d’hommage. Il tentera de le faire avec la complicité de Daniel Benoin qui le met en scène. Pour le Directeur du Théâtre de Nice, il est possible d’ouvrir une nouvelle porte au texte de Süskind qui, comme tous les grands textes, peut être réinterprété, repensé et incarné d’une autre manière. Une expérience qu’il a déjà tenté et réussi avec des héros comme Hamlet, Dom Juan ou Faust, ou avec des personnages plus quotidiens comme Woyzeck ou Mr Smith dans La Cantatricechauve d’Eugène Ionesco. Les spectateurs du Théâtre de Nice auront la primeur de voir si ce pari est réussi, avant que la pièce ne parte en tournée dans toute la France. 

La Contrebassede Patrick Süskind avec Clovis Cornillac – Théâtre National de Nice – Salle Michel Simon. Promenade des Arts – Nice. Du 18 janvier au 2 février. Les vendredi, samedi et mercredi à 21h. Le dimanche à 15h30. Les mardi et jeudi à 20h. 

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