Nice : la "Leçon de vie et d'espoir aux Jeunes" d'Elie Wiesel

Posté lun 04/05/2009 - 17:55
Par admin

Une "Leçon de vie et d’espoir aux Jeunes" : c'est ce que Elie Wiesel, Prix Nobel de la Paix, viendra donner aux collégiens des Alpes-Maritimes jeudi 7 mai à 16h30 à Nice au Centre Universitaire Méditerranéen (65, promenade des Anglais). Une leçon qu'il donnera en présence de Simone Veil, ancien ministre, membre de l’Académie Française. Quelque trois cents collégiens issus des établissements Jean Rostand, Jules Romain, Sainte-Thérèse, Roland Garros, Louis Nucéra, Alphonse Daudet, le Centre International de Valbonne, Kerem Enarem, Or Torah et Moriah Apeda, seront réunis dans l’amphithéâtre du CUM pour écouter le message délivré par Elie Wiesel : "au lieu de nier le désespoir ou de l’éviter, il faut le pousser jusqu’à ses limites, et bien au-delà, afin de le transformer en un appel puissant et irrésistible à l’espérance".

 

Certains jeunes élèves ainsi que Charles Gotlieb, rescapé du camps d’Auschwitz, seront invités à lire des passages "clés" du discours "L’espoir, le désespoir et la mémoire" prononcé par Elie Wiesel à Oslo, lorsqu’il reçut le Prix Nobel de la Paix, le 11 décembre 1986. Les collégiens présents, pour la plupart d’entre eux, ont participé aux "Voyages de la Mémoire" organisés par le Conseil général du 4 décembre 2008 au 19 mars 2009. Les premiers voyages ont été initiés en 2003 par le Département, avec le concours du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, pour l’ensemble des collégiens des Alpes-Maritimes. Au CUM de Nice, le prix Nobel de la Paix sera accueilli par Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, Président de Nice Côte d’Azur et Eric Ciotti, Député, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes qui participeront également à cette magistrale leçon.

 

Déporté à Auschwitz alors qu'il n'a que 15 ans, Elie Wiesel est le seul survivant de sa famille à la Libération. Depuis, il s’est fixé un but : "dire l’indicible" pour mieux le combattre. Défenseur inconditionnel de la liberté, cette valeur traverse de bout en long son oeuvre littéraire et irrigue ses romans ("Un désir fou de danser", "L' Oublié", "Le Cas Sonderberg"), comme ses essais ("Se taire est impossible", "D'où viens-tu ?") ou encore ses pièces de théâtre ("Zalmen ou la folie de Dieu", "Le Procès de Shamgorod", etc.).

 

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