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Nice : la méningite tue une écolière de 7 ans

Une petite fille de 7 ans est décédée à Nice hier matin, lundi, d'une forme fulgurante d'infection invasive à méningocoque. Elève de la classe élémentaire 1ere année de l’école Ranchet 2, chemin de Gairaut, la fillette avait été hospitalisée dans la nuit de jeudi à vendredi à l'hôpital Saint Roch à Nice. Suite à ce décès, les mesures nécessaires de protection concernant l'environnement familial et extra familial ont été prises sans délai. Il s'agit de la prescription d'un traitement antibiotique, notamment pour des élèves de la classe élémentaire de Ranchet 2 à Nice. Une réunion d’information en direction des parents d’élèves et des enseignants est d'autre part organisée par la délégation territoriale de l’Agence régionale de Santé et la Ville de Nice aujourd'hui mardi 22 novembre à 16h15 dans l’établissement.

La méningite à méningocoque est une maladie infectieuse strictement humaine, pouvant entraîner le décès (10% des cas) ou laisser des séquelles. Elle survient, en général, au début de l'hiver et à la fin du printemps. Il existe plusieurs groupes de la bactérie, explique la Préfecture dans un communiqué. Dans la grande majorité des cas la contamination d’une personne n’entraine qu’une simple colonisation du nasopharynx. Une infection sévère n’est observée que chez un petit nombre de personnes rencontrant la bactérie (1 pour 100 000 habitants /an).

Après une incubation de 2 à 10 jours, le malade, présente une fièvre élevée, des maux de tête, une raideur de la nuque, accompagnée souvent de vomissements et d'une gêne à la lumière. La fièvre ou une modification du comportement peuvent être les seuls signes chez le nourrisson.

Peu contagieuse, elle se transmet par contact direct avec la salive du sujet infecté (la toux, l'éternuement, le baiser sur la bouche). Pour que le germe se transmette, il faut des contacts directs, de personne à personne répétés, prolongés,  à une distance de moins d'un mètre.

Seules les personnes identifiées à risque bénéficient alors d'un traitement antibiotique afin de prévenir la survenue d'autres cas dans l'entourage ou la collectivité fréquentée par le malade. Cette antibioprophylaxie permet également de rompre la chaîne de transmission de la bactérie. Par ailleurs il n'y a pas besoin de désinfection des locaux ou des objets car le méningocoque est un germe fragile, qui ne survit pas à l'air libre, est-il précisé.

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