“Chers avatars, représentants de la presse, de la culture, de l’innovation, de la création, de la formation aux métiers du digital : bienvenue à tous !”. C’est par ces mots que l’avatar de Christian Estrosi a ouvert mardi, jour de la Saint-Valentin, la cérémonie d’inauguration du Metaverse de la Métropole Nice Côte d’Azur. Un lancement qui s’est fait ainsi “in situ” avec conférence de presse placée dans l’univers d’une Villa Masséna reconstituée virtuellement et donnée par l’avatar du maire de Nice. (Photo DR : sur le parvis de la Villa Masséna reconstituée).
Après Menton, qui a mis des NFT et un “John Lemon” revisité, hologrammé dans sa traditionnelle Fête du citron, Nice plonge dans le nouveau numérique. La ville, qui peaufine sa candidature de capitale européenne de la culture pour 2028, a tenu à s’engager dans le Web 3.0, le “web décentralisé" dont le metaverse et les NFT sont la partie la plus visible. Nice compte prendre toute sa place dans cette nouvelle évolution du digital et s’inscrire comme un territoire 3.0.
Christian Estrosi en a dessiné les contours. Cette porte virtuelle ouverte sur Nice Côte d’Azur “prend la forme d’une reconstitution réinterprétée de la Villa Masséna, un des emblèmes de l’architecture et du patrimoine niçois. A l’intérieur, seront mises en valeurs les actions culturelles, évènementielles et touristiques du territoire. C’est d’une certaine manière, un nouveau lieu de visite”.
Considéré également comme une plateforme de diffusion autant qu’un espace d’échanges ce nouveau metaverse “va participer au rayonnement de notre territoire” et inviter à “des expériences immersives, ludiques et sociales”. Il vient d'autre part répondre à un des enjeux de NICE2028 : positionner Nice et le périmètre de la candidature comme un laboratoire des pratiques culturelles innovantes, notamment numériques, au service d’une politique de développement des publics. Bienvenue aussi au metaverse Nice Côte d’Azur.