Nice : le court-métrage a son festival

Coup d'envoi vendredi à Nice du 22ème "Un Festival C'est Trop Court" avec la soirée de projection en plein air rue Dely, au cœur de ville. Jusqu'au 14 octobre, environ 150 court-métrages seront projetés dans plusieurs lieux culturels niçois avec 4 compétitions à la clé (Européenne, Animation, Courts d'Ici, Expérience).

C'est parti vendredi soir 7 octobre à Nice pour "Un Festival C'est Trop Court ! 2022" avec la projection en plein air, rue Defly, au cœur de la ville. Pendant une semaine, jusqu'au 14 octobre, plusieurs lieux culturels niçois seront investis pour la programmation du Festival avec environ 150 films sélectionnés : Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain (MAMAC), Villa Arson, bibliothèque Louis Nucéra (BMVR), Cinémathèque de Nice, Cinéma Belmondo, Le 109… (Photo DR : l'affiche du Festival, inspirée par un chien-loup peint par l'artiste italien Michele Cilla. De l'instinct, du temps d'observation, de l'énigmatique et de l'imaginaire pour illustrer le thème de cette édition : l'écriture).

L’un des moments phare de ce festival tient d'ailleurs dans ce Quartier cinéma, un quartier entier du centre-ville de Nice investi pour la promotion et l’animation de cet événement à la fois international et local. Des vitrines dédiées, des rencontres, des expositions, des performances toute la semaine ainsi que cette projection en plein air vendredi dans la rue rue Defly, le tout programmé en collaboration avec l'association de commerçants Nice Centre Rive Droite.

Pour cette édition 2022, l'association Héliotrope, qui l'organise, avait reçu 1.194 courts métrages provenant de 67 pays. Du très court (69 secondes) jusqu’au presque long (59 minutes), la sélection est répartie dans quatre compétitions soumises au vote de jurys professionnels (Européenne, Animation, Courts d'Ici, Expérience). Neuf séances thématiques sont également au programme. Plusieurs réalisateurs seront en salle et rencontreront le public.

Au programme de la semaine, des films inédits, des nouveaux talents du 7ème art mis en lumière au travers de rencontres avec des réalisateurs, producteurs, acteurs venant de toute l'Europe. Trois noms en "tête d'affiche" : Carine May, auteure et réalisatrice ; Regina Pessoa, réalisatrice portugaise de film d'animation internationalement reconnue et Mikhaël Hers, réalisateur et scénariste français. Quant au thème retenu cette année, c'est celui de l'écriture. Un thème auquel le Festival est particulièrement attaché, notamment avec Travaux en Cour(t)s, ateliers de réécriture de scénarios, et plus récemment avec le lancement de La Résidence du sud, dispositif de soutien à la création.