Nice : l'UPE06 joue les "Cartes sur table" du Medef

Posté ven 22/04/2011 - 11:18
Par admin

Dans un monde où tous les modèles issus des années 60 sont en train d'explorer, le Medef veut faire passer un message essentiel : économie et social doivent être liés dans la nouvelle approche économique. Un message qui alimentera les réflexions en vue de la présidentielle de 2012 et que l'Union pour l'Entreprise 06 a relayé sur la Côte d'Azur.

De gauche à droite, Philippe Renaudi, Pdg de TAMA, Bruno Valentin, vice-président UPE 06, Jean -Olivier Gourdon, DGA de Payan Bertrand, et Yvon Grosso, président UPE 06.

Economie et Social sont liés : le renouveau de notre modèle social exige le renouvellement de notre approche économique. C’est le message que le Medef veut faire passer avec Cartes sur table 2011. Edité par le Medef tous les deux ans, "Cartes sur table" pose le diagnostic et l’analyse sur l’état économique de notre pays ainsi que de l’Europe. Cette édition 2011, axée sur le thème de la compétitivité équitable, a vocation à être à la base de toutes les réflexions, de tous les débats qui pourront être échangés pendant la campagne pour l’élection présidentielle.

Dévoilé à la presse nationale par Laurence Parisot en février dernier, ce nouveau "Cartes sur table" pour une compétitivité équitable a été présenté à la presse régionale par l'UPE 06. Pour étayer les données de ce rapport économique deux chefs d’entreprises du département avaient été invités par Yvon Grosso et Bruno Valentin, respectivement président et vice-président du Medef 06 et de l’UPE 06.

Philippe Renaudi, président de TAMA, une des rares entreprises indépendantes de plus de 100 personnes dans le secteur des travaux publics dans les Alpes-Maritimes, a ainsi évoqué le coût du travail et la concurrence des entreprises étrangères. Jean-Olivier Gourdon, directeur général adjoint de Payan Bertrand, société de matières premières aromatiques à Grasse qui réalise 90% de son chiffre d’affaires dans 60 pays du monde, a de son côté traité de la compétitivité à l’international.

L'exemple de Philippe Renaudi, président de TAMA (BTP)

Pour Philippe Renaudi, président de TAMA, une entreprise BTP à Cagnes-sur-Mer (150 personnes et 23 M€ de chiffre d'affaires), les métiers du BTP ne sont pas délocalisables. L’aménagement du territoire ou la construction de logements se réalisent sous nos yeux, dans notre commune, département ou région. Et pourtant, ils sont de plus en plus confrontés, surtout dans le milieu de la construction à une concurrence étrangère.

"Dans le milieu des TP des Alpes-Maritimes, on retrouve systématiquement dans les marchés publics la concurrence d’entreprises transfrontalières. Dés lors, nos entreprises se trouvent ainsi désarmés face à un nouveau type de concurrence venant d’entreprises dont il est difficile de déterminer les obligations sociales et fiscales au regard du droit des Marchés Publics," remarque Philippe Renaudi qui est également président de la  section des entreprises de Travaux Publics et Routiers des Alpes-Maritimes au sein de la FNBTP.

"Une autre forme de concurrence déloyale qui touche plus particulièrement les TPE et artisans, est le statut d’auto-entrepreneur. En effet, déjà à plusieurs reprises les instances nationales du BTP ont attiré l’attention des pouvoirs publics sur les effets néfastes de ces dispositions. Jusqu’à 32.000€ de prestations, les auto-entrepreneurs sont exemptés de TVA, charges sociales très allégées et disposent d’une dispense d’immatriculation".

Ajouter un commentaire