Nice-Matin : les salariés entrent en résistance sur Facebook et Twitter

Face à la menace de dépôt de bilan du groupe Nice-Matin dans les mois qui viennent et à de nouvelles réductions d'effectifs, les salariés, qui se réunissent aujourd'hui à 13 heures en assemblée générale au siège à Nice, ont ouvert dès le 15 septembre des pages Facebook "Nice-matin résistance" et Twitter (sous le hashtag #nicematinresistance). La résistance...dans les nouveaux médias.

Certes, la page FaceBook ouverte le 15 septembre dernier par les salariés de Nice-Matin sous le nom 'Nice-matin résistance", n'a pas connu la même déferlante que celle lancée par un anonyme (qui ne l'est plus totalement aujourd'hui) en soutien au Bijoutier de Nice. Mais elle en est quand même aujourd'hui, vendredi 20 septembre au matin, proche des 2.000 "like". En parodie d'ailleurs à cette page Facebook autour du drame de Nice, il a été affiché un grand merci aux premiers "1.000 résistants" qui ont affiché leur "J'aime".

Sur cette page, outre le moyen d'exprimer son soutien aux salariés qui ont fait de Nice-Matin, l'un des grands quotidiens de la PQR (Presse quotidienne régionale), on trouvera aussi un point complet sur la situation dans laquelle est plongée le groupe menacé de dépôt de bilan d'ici la fin de l'année ou au tout début de l'année prochaine. Sous le titre "Comment Hersant m’a (presque) tuer" est rappelée toute la chronologie des événements "du rachat à crédit en 2008 à la crise d’aujourd’hui, malgré l’effacement magique de 166 millions d’euros de dettes". On y trouvera également la liste des articles publiés sur ce qui risque d'être le naufrage d'une des grandes entreprises azuréennes qui fait vivre 1.400 familles et génère quand même 95 M€ de chiffre d'affaires annuel (à comparer cependant aux 135 M€ annuels qui étaient réalisés encore lors du rachat en 2008).

D'autres actions sont bien sûr en vue. Elles seront décidées aujourd'hui vendredi 20 septembre à partir de 13 heures lors d'une assemblée générale regroupant tous les salariés sous la forme d'une intersyndicale au siège de la route de Grenoble à Nice. Ainsi que le note le Club de la Presse 83, "d'ores et déjà, la grève semble exclue mais de nombreux autres moyens de pression sur l'actionnaire principal, Philippe Hersant, et sur le gouvernement, sont envisagés".

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Lire aussi, sur Lexpress.fr : "Groupe Nice-matin: les syndicats redoutent le dépôt de bilan"