Nice-Matin : toujours rien, mais pas de panique…

Posté mer 14/05/2014 - 15:54
Par admin

La dernière réunion du SNJ de Nice Matin (Syndicat National des Journalistes), il y a deux jours, lundi après-midi, n'a pu confirmer qu'une chose : les 2 M€ d'acompte, dont le virement aurait été assuré le 25 avril dernier par les deux repreneurs du groupe de presse, n'étaient toujours pas arrivés à Nice. Les membres du syndicat, qui ont interrogé aussi bien Dominique Bernard, le Pdg du quotidien, que les deux repreneurs, Jean Icart et Gilles Périn, ont rapporté que, selon leurs réponses, il n'y aurait pas d'inquiétudes à avoir.

Les deux derniers ont expliqué ce retard aussi bien par les difficultés de transferts d'argent que par les contraintes propres aux fonds d'investissement. Mais pour eux, il s'agirait d'une question de jours pour un premier versement qui permettrait d'attendre le solde, soit 18 M€. Après plusieurs reports, ce solde était attendu pour la fin mai, mais, cette fois, il semblerait qu'aucune date butoir n'ait été clairement précisée.

Il y aurait pourtant urgence. Certaines sources font état d'une convocation au Tribunal de Commerce de Nice dès la semaine prochaine pour l'approche d'un règlement judiciaire alors qu'il n'y aurait cette fois plus d'argent dans les caisses.

Alors que le quotidien, qui fut l'un des plus beaux fleurons de la presse régionale française, semble se diriger droit vers le dépôt de bilan à mesure que le temps passe, plusieurs investisseurs refont surface. On reparle de l'homme d'affaires libanais Iskandar Safa, propriétaire d'un bon tiers des terrains de Mandelieu, ancien candidat malheureux au rachat de Nice-Matin et de Corse-Matin, et dont le nom revient à intervalle régulier dans ce dossier.

Semble s'intéresser aussi de nouveau à la reprise, le groupe belge Rossel qui avait mené déjà des négociations avec GHM, propriétaire de Nice Matin, pendant plusieurs mois avant de se retirer en juin 2012. Un nouveau nom est venu aussi à la surface : celui de l'ex-footballeur et homme d'affaires Francis Camerini appuyé sur un fonds russe basé à Monaco. Rien de concret pour l'instant. Mais dans le cas d'un dépôt de bilan, les candidats ne devraient pas manquer. Pour les salariés en revanche, ce serait une catastrope car les éléments sociaux de la reprise ne seraient certainement pas les mêmes que ceux qui ont été négociés avec les repreneurs actuels.

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