Nice-Ruhl, premier casino azuréen
L'activité des casinos français peut désormais se résumer pratiquement aux bandits manchots, les MAS (Machines à sous). Les chiffres de la saison 2000-2001 le montrent : durant cet exercice, les 170 casinos français ont dégagé un produit brut des jeux (PBJ) de 1,895 milliard d'euros (12,4 mds de francs) en augmentation de 9,44% par rapport à l'exercice précédent. Sur ce chiffre, les MAS autorisées dans 163 établissements représentent un PBJ de 1,705 milliards d'euros (11,19 mds de francs). Soit 90% ! Et quand l'on sait que ce PBJ représente environ 10% des mises on a une idée des sommes en jeu : autour de 17 milliards d'euros (autour de 120 mds de francs).Dans ce tableau français comment se place la Côte ? Elle reste en bonne position, même si ses casinos perdent quelques places au palmares. Ainsi, dans le club des dix premiers français, Nice-Ruhl (premier azuréen et 4ème national) perd une place; Cannes Croisette (6ème) perd deux places. Tous deux cependant se situent dans la liste des six casinos dépassant la barre des 45 millions d'euros. Seul le premier français, Charbonnières, joue dans une catégorie supérieure et culmine au delà de 60 millions d'euros.
