NicOx : Michele Garufi réaffirme sa confiance dans le Naproxcinod

Posté mer 19/05/2010 - 16:50
Par admin

NicOx, la biotech sophipolitaine, semble avoir pu stopper la chute inexorable de son titre à la bourse de Paris. La société, qui a perdu une grande bataille la semaine dernière avec l'avis négatif du comité américain sur son médicament le naproxcinod, a pu reprendre hier, une bonne partie du terrain perdu la veille. Elle a terminé la journée de mardi sur une hausse de 16,74% contre une baisse, lundi de 17,35%. Alors qu'aujourd'hui le titre repartait dans une baisse à l'unisson du CAC 40 (-2,60% à 2,65€ vers 16h15), le bilan n'en reste pas moins terrible : pas loin de 50% de moins sur les cinq derniers jours en bourse de Paris et environ 60% sur une dizaine de jours. Il est vrai que sur la seule journée de vendredi dernier la valeur avait dévissé de 44,3%.

 

A noter aussi aujourd'hui un point sur la stratégie et l'activité de la société fait par Michele Garufi. Le Pdg de Nicox déclare rester confiant dans la valeur médicale du naproxcinod et dans la pertinence des données recueillies dans le programme clinique. Une montée au créneau rendue nécessaire après la douche froide américaine alors que certains commencent à remettre en cause le soutien trop appuyé d'analystes qui auraient beaucoup regardé du côté des données financières présentées et pas assez du côté des qualités thérapeutiques réelles de la molécule phare de NicOx.

 

"Nous restons confiants. Nous allons chercher à obtenir de plus amples informations de la part de la FDA," commente ainsi Michele Garufi. "Nous continuons également à travailler avec l’EMA en Europe, où la demande d’autorisation de mise sur le marché pour le naproxcinod a été déposée en décembre 2009. La situation de trésorerie de NicOx est bonne, avec plus de 138 millions d’euros au 31 mars 2010 et pas de dettes. NicOx dispose d’un portefeuille robuste de Nouvelles Entités Moléculaires donneuses d’oxyde nitrique et d’un réseau solide de partenariats de première classe, incluant Merck, Bausch + Lomb et Ferrer", ajoute le Pdg pour rassurer les investisseurs. Reste qu'il lui faudra apporter rapidement de nouveaux arguments solides pour restaurer la confiance dans la biotech et éviter qu'elle ne donne l'impression de poursuivre une course devenue inutile jusqu'à la combustion totale de son imposant cash.

 

Ajouter un commentaire