Le retrait d'AstraZeneca du partenariat avec NicOx pour la mise au point d'une nouvelle génération de médicaments anti-douleur aura des incidences financières importantes pour la première biotech française dont le siège se trouve à Sophia Antipolois. Ainsi, dans une interview de Reuters publiée par Boursorama, Michele Garufi, Pdg, déclare que l'abandon par AstraZeneca du programme de développement de son traitement antidouleur Cinod va priver la société d'un total de 25 millions de dollars sur trois ans (INTERVIEW AstraZeneca prive NicOx de $25 millions sur trois ans. Le budget de dépenses opérationnelles de 20-21 millions d'euros, prévu pour 2003, devrait cependant être respecté. Michele Garufi estime mais que la "trésorie en fin d'exercice devrait se situer entre 38 et 40 millions d'euros, contre 57,3 millions il y a un an". NicOx, qui disposait à la fin juin 2003 d'une trésorie de 48,2 millions d'euros, va maintenant se focaliser "sur ses projets les plus avancés plutôt que d'investir sur le long terme", affirme le Pdg. Il déclare également que "la trésorie de NicOx suffira à ses besoins jusqu'en 2005".
L'éco de la Côte.