Nouveau classement hôtelier : une adoption à petite vitesse sur la Côte

A remiser depuis lundi les anciennes plaques bleu marine qui indiquent à l'entrée de chaque hôtel français la catégorie de l'établissement, suivant un classement qui va de une à cinq étoiles. Ces panneaux octogonaux et leurs étoiles doivent être remplacés par des rectangles bordeaux et argent qui portent le nouveau classement hôtelier issu de la loi du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques, l'idée étant de se rapprocher des standards internationaux.

Seul problème : ce nouveau classement n'a pas soulevé l'enthousiasme du monde hôtelier et aujourd'hui, à la mise en application, seuls 8.000 des 20.000 établissements français ont obtenu les nouvelles étoiles tandis que 2.000 restent en cours de démarche. Sur la Côte d'Azur, l'adoption du nouveau classement se fait également à petite vitesse. La nouvelle classification ne concerne pour l'instant que 600 hôtels, soit la moitié du parc hôtelier azuréen.

Il faut dire que le nouveau classement est à la fois payant et plus contraignant. D'une part, l'attribution des étoiles est maintenant confiée à un organisme de certification privé dont la prestation est à régler par l'hôtel. Ensuite, la nouvelle grille ne s'attache pas qu'à des critères quantitatifs comme la superficie des chambres mais intègre des aspects qualitatifs comme la propreté ou l'accueil. Enfin, le classement n'est valable que pour cinq ans et non à vie comme le précédent.