Numérique : le haut pays veut répondre à la nouvelle donne du télétravail

Jean-Paul David maire Guillaume

Avec le coup d'accélération du télétravail donné par la crise Covid, c'est une nouvelle donne qui s'ouvre dans les territoires avec la possibilité pour les zones rurales de retrouver une nouvelle attractivité. Encore faut-il cependant que ces espaces de nature puissent offrir des connexions et des débits qui rendent possible le télétravail. Cet aménagement numérique à réaliser était justement au cœur de la dernière "Université du numérique" organisée récemment par l'Association des maires des Alpes Maritimes, le Sictiam (Syndicat mixte d’Ingénierie pour les Collectivités et Territoires Innovants des Alpes et de la Méditerranée) et Orange. (Photo DR : Jean-Paul David, président de l'association des maires azuréens).

"Pour les communes rurales, la révolution numérique est une vraie chance"

Ce fut l'occasion, notamment pour les maires nouvellement élus l'an dernier, de prendre pleinement connaissance des outils à leur disposition, outils qui permettent à leurs communes de mieux répondre aux enjeux de la donne de l'après Covid. Nouveau président de l'association des maires azuréens, Jean-Paul David, maire de Guillaume dans le haut-pays est bien conscient des défis en cours. "Nous devons nous approprier la révolution numérique. Les dernières révolutions, celles de l'électricité et du train, avaient permis de mieux irriguer le territoire".

"Pour les communes rurales, la révolution numérique est une vraie chance. Les distances sont abolies et il est possible dans nos territoires de bénéficier d'une superbe qualité de vie. Aussi, après l'exode rural, nous voyons aujourd'hui revenir une clientèle de qualité, formée, qui fait un choix de vie en s'installant dans les petites communes. Encore faut-il qu'elles puissent disposer de bonne connexions et de débits de communication suffisants pour pouvoir rester en contact et télé-travailler."

Bénéficier des retombées de Sophia Antipolis

"Nous sommes entrés aujourd'hui dans une période où tout est possible. Mais nous ne devons pas manquer la révolution numérique en cours et nous devons faire en sorte que Sophia Antipolis puisse enfin avoir des retombées dans nos communes rurales. C'est l'objet de cette réunion. Ajoutons que pour assurer le déploiement de ces réseaux de communication, nous avons la chance d'avoir, avec le Sictiam, un organisateur public rationnel qui assure un déploiement structuré".

Un déploiement auquel Orange est associé et dont le point a été fait lors de cette "université numérique" à travers l'arrivée de la fibre optique, les alternatives aux réseaux fixes pour l'internet (l'offre satellitaires notamment), l'évolution et extension des réseaux mobiles. Avec pour objectif une connexion de l'ensemble des vallées permettant de répondre rapidement à la nouvelle donne du télétravail.

 

Ajouter un commentaire