Leader mondial des processeurs et des cartes graphiques pour ordinateur, NVIDIA a profité lundi de la visite du Ministre des Affaires européennes Jean Leonetti pour ouvrir les portes de son centre de recherche de Sophia Antipolis qui emploie déjà une centaine de personnes. La société californienne s’est implantée l’an dernier sur la technopole en rachetant la société Icera, l’un des leaders des modems pour la téléphonie mobile. Par ce rachat, NVIDIA entend accélérer l’exportation de ses technologies sur les mobiles et sur les tablettes, non seulement pour les applications liées aux jeux vidéo et à la lecture de films sur les portables, mais aussi à des applications plus professionnelles, notamment dans le domaine de la Santé en donnant par exemple la possibilité aux médecins de réaliser un diagnostic, voire un mini scanner sans que son patient soit obligé de se rendre à l’hôpital.
37 embauches sur Sophia
Des domaines très porteurs qui impliquent que NVIDIA étoffe ses équipes de recherche afin de conserver son avance sur ses concurrents. C’est ainsi qu’elle a lancé le recrutement sur Sophia Antipolis de 37 ingénieurs capables de créer les bons produits qui s’imposeront sur le marché. Une décision qui confirme le choix réalisé il a quelques années par Icera de privilégier Sophia Antipolis sur Cambridge pour effectuer ses recherches sur la 4 G qui permettra bientôt de multiplier par 30 ou 40 les capacités de transmission des portables. Une décision qui ne devait rien au hasard, mais qui consacrait l’existence sur Sophia d’un véritable écosystème sur la technologie des mobiles. Un pôle encore renforcé par l’arrivée de NVIDIA.