NXP : Henri-Alain Rault, Pdg France, remplacé par le directeur général

Posté mer 15/10/2008 - 15:45
Par admin

NXP : Henri-Alain Rault, Pdg France, remplacé par le directeur général

Un départ annoncé chez NXP : celui de Henri-Alain Rault. Le Pdg de NXP France (ex-Philips Semiconductors) n'assume plus ses fonctions depuis hier mais restera dans le groupe jusqu'au 1er avril 2009. C'est ce qu'a révélé hier soir le quotidien Ouest-France, qui a repris l'information donnée dans l'après-midi par le groupe à ses salariés de Caen. Henri-Alain Rault, toujours selon Ouest-France, sera remplacé par le directeur général Jean-Yves Muller qui est chargé de mener les négociations avec les représentants des salariés dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi annoncé en septembre. Ce plan porte sur quelque 4.500 suppressions d'emplois dans le monde dont près de 400 en France (sur un effectif français de 1.200 personnes).

 

A Sophia Antipolis où NXP dispose d'un important centre de recherche (environ 350 personnes), cette nouvelle ne devrait pas rassurer notamment les salariés qui sont restés dans le giron de NXP soit une trentaine de personnes. Les équipes sophipolitaines, qui travaillent en grande majorité sur les mobiles, sont passées dans la co-entreprise ST-NXP Wireless décidée en juin. Ces équipes se retrouveraient ainsi tout naturellement en début d'année prochaine dans la co-entreprise ST-Ericsson sortie d'une seconde fusion décidée cet été entre ST-NXP Wireless (qui passerait sous le contrôle total de ST) et Ericsson Mobile Platforms, filiale du géant suédois. Suivant ce scénario, le site de Sophia resterait. Le fait que le bail des nouveaux locaux en cours d'aménagement ait été confirmé cet été constitue d'ailleurs un bon indice d'une volonté d'un maintien de ces équipes de recherche dans la technopole.

 

Contrairement aux implantations de NXP en Basse Normandie et notamment à Caen, Sophia semble aussi quelque peu épargné par les coupes sombres. Jusqu'à présent, il est prévu la suppression de 5 ou 6 postes administratifs dans la partie NXP de Sophia (contre plus de 300 à Caen en Basse-Normandie). Mais les autres salariés NXP (environ 25 personnes) n'en restent pas moins inquiets quant à la pérennité de leur activité sur la technopole. Et le départ de Henri-Alain Rault risque de ne pas les rassurer.

 

 

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