Orolia : contrat pour les sous-marins nucléaires et lancement d'une balise innovante

Posté mar 29/06/2010 - 10:00
Par admin

Orolia : contrat pour les sous-marins nucléaires et lancement d'une balise innovante

Deux bonnes nouvelles en ce début de semaine pour le sophipolitain Orolia. Le groupe français de hautes technologies spécialisé dans les applications de positionnement, de navigation et de timing les plus exigeantes, annonce aujourd'hui qu'une de ses filiales, Spectracom a remporté auprès de DCNS, un contrat de plus de 3 millions d'euros. Ce contrat porte sur la réalisation de systèmes d’horloges de haute précision équipant les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la Marine Nationale.

 

"Les performances inégalées de ces systèmes contribuent de façon critique à la fonction navigation de ces bâtiments", explique le groupe. "Spectracom est le seul fournisseur européen à maitriser la complexité de tels systèmes, tant sur le plan matériel que sur le plan logiciel, et à avoir une telle expérience démontrée par ses réalisations passées", commente Jean-Yves Courtois, PDG du groupe. La livraison des systèmes d’horloges sera échelonnée sur 3 ans, de 2011 à 2013.

 

Seconde annonce : le lancement par Kannad, autre filiale d'Orolia d'INTEGRA, la 1ère balise de détresse au monde avec antenne et GPS intégrés, présentée comme une innovation de rupture au service de la sécurité des avions en vue de renforcer l’efficacité des opérations de recherche et sauvetage en cas d’accident. Depuis 2008, les avions survolant le territoire français doivent avoir à leur bord une balise de détresse de type ELT (emergency locator transmitter) dont le déclenchement automatique, en cas d’accident, permet d’envoyer un signal de détresse contenant l’identifiant et la position de l’appareil. Relayé par satellite, analysé par des centres de secours et de réception au sol (à Toulouse pour la France), le signal permet de connaître avec précision la position exacte de l’avion sinistré et d’y envoyer les secours.

 

Dans bon nombre d’accidents, "sous l’effet conjugué du choc et de la séparation des différentes parties de l’aéronef, cette antenne se trouve soit cassée, soit coupée de la balise, qui ne peut alors faire parvenir son signal radio de détresse aux satellites COSPAS-SARSAT", explique Jean-Yves Courtois. "Grâce à la rupture technologique apportée par l’intégration d’une seconde antenne et d’un récepteur GPS au sein même de la balise, en cas de rupture du lien avec l’antenne externe de l’appareil, la balise INTEGRA va automatiquement détecter le dysfonctionnement et prendre le relais pour envoyer la position et le signal de détresse aux satellites à l’aide de son récepteur et de son antenne intégrés".

 

 

1 Balise ELT : La connexion est rompue, la balise ne peut plus émettre et indiquer le positionnement de l’avion

2 Balise Integra : Malgré la rupture de l’antenne située à l’extérieur de l’avion, la balise de détresse ‘INTEGRA va automatiquement détecter le dysfonctionnement, prendre le relais et envoyer le signal de détresse aux satellites

 

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