Panneaux immobilier à Nice : une nouvelle réglementation à l'étude

Posté lun 07/06/2010 - 08:10
Par admin

Comme pour la guerre de Troie de Jean Giraudoux, la guerre des panneaux immobiliers de Nice n'aura pas lieu. Après la vive protestation des agents immobiliers face à une nouvelle réglementation municipale interdisant les panneaux "A vendre" ou "A louer" sur les immeubles ou habitations de la ville de Nice, et la conférence de presse donnée par la Fnaim à ce sujet, une rencontre avec le maire de Nice, Christian Estrosi, a permis de signer la paix. Le règlement en question, qui devait être appliqué dès le 15 juin, est suspendu et une nouvelle réglementation a été mise à l'étude. Elle devrait être plus souple et permettre quand même de placer des pancartes en évitant une multiplication qui polluerait le cadre urbain. Un zonage devrait être établi avec un renforcement de la protection dans les lieux les plus sensibles comme le vieux Nice, la Prom, les places Masséna ou Garibaldi, ou encore le port.

 

L'opposition n'avait pas manqué de prendre la balle de la contestation au bond. "Après l’arrêté interdisant aux artistes de rue de se produire dans le périmètre touristique, après celui tentant d’obliger des établissements de restauration et des limonadiers à fermer à 0h30, puis celui interdisant aux épiceries de nuit d’ouvrir la nuit, voilà que les agents immobiliers sont maintenant touchés par une nouvelle "lubie" du Maire de Nice : interdire à la profession de poser sur les balcons des appartements des panneaux "A vendre" ou "A louer"", écrivait ainsi dans un communiqué Patrick Allemand (PS, Président du Groupe "Changer d'ère"). "Décidemment, il n’est plus possible de travailler dans cette ville !" ajoutait-il, enfonçant le clou.

 

Le feu semble désormais éteint du côté de l'immobilier. En revanche, il reste allumé plus particulièrement pour les épiceries de nuit. Vendredi, la requête de quinze épiciers niçois a été rejetée par le tribunal administratif de Nice qui avait été saisi en référé. Les épiciers demandaient la suspension d'arrêtés du maire de Nice et du préfet des Alpes-Maritimes qui leur interdit de travailler au-delà de 22h00 ou 23h00 selon la saison. Le tribunal a jugé qu'il n'y avait pas dans ce cas présent d'"urgence" à statuer. Déboutés sur le référé, les épiciers de nuit feront cependant valoir leurs arguments sur le fond lors d'une nouvelle audience programmée le 29 juin.

 

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