Pavillon bleu : Antibes superstar avec 19 plages labellisées
Le Pavillon bleu sera loin de flotter partout sur la Côte d'Azur. Et s'il n'y avait pas Antibes pour relever le défi, il se serait fait particulièrement rare. D'année en année, d'ailleurs les villes azuréennes candidates à cet écolabel se raréfient. La fournée des lauréats de cette année, qui a été dévoilée ce matin en Corrèze (certaines plages de l'intérieur des terres sont également labellisées), ne retient pour les Alpes-Maritimes que deux villes : Antibes, en force avec 19 plages labellisées, et Cap-d'Ail avec 3 plages. Pour le reste, c'est le désert.
La tendance nationale est elle aussi à la baisse puisque en tout, 78 communes et 242 plages sont retenues dans ce palmarès 2008 (87 communes et 252 plages en 2007, et respectivement 95 et 268 en 2006). Créé en 1985, le Pavillon bleu récompense les communes pour la qualité de leur démarche environnementale. Le label va donc bien au-delà de la simple pureté des eaux de baignade. A travers lui, l'Office français de la fondation pour l'éducation à l'environnement en Europe entend promouvoir le développement durable des côtes et des eaux intérieures (lacs, étangs, cours d'eau).
Le Pavillon bleu est attribué aux communes candidates sur la base de quatre critères - environnement, gestion des déchets, gestion de l'eau, éducation et sensibilisation du public. Cette année, un nouveau thème a été introduit dans les critères : le thème de lEnergie. La question de lénergie se trouvant aujourdhui au centre des préoccupations environnementales, cette dimension a été intégrée dans lévaluation de la démarche du Pavillon Bleu. Quant à la plupart des villes de la Côte d'Azur qui avaient engagées il y a quelques années la polémique sur les critères retenues, elles préfèrent depuis ne plus candidater plutôt que de ne pas pouvoir répondre à des critères qu'elles jugent non adaptés pour les plages "urbaines" de la Riviera.
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