Petite enfance : Biot ouvre l'Orange Bleue, son centre multi-accueil

Posté mar 31/10/2006 - 07:05
Par admin

Petite enfance : Biot ouvre l'Orange Bleue, son centre multi-accueil

Biot inaugurait en fin de semaine dernière son nouveau centre multi-accueil (crèche et halte garderie à la fois). Biot est une des communes de Sophia Antipolis. Celle où se développe aujourd'hui beaucoup la technopole avec de belles sociétés comme Amadeus ou Galderma, le centre européen de recherche en dermatologie. Tout le monde aussi a pu apprécier l'effort de cette commune en faveur de la petite enfance. D'autant plus qu'au début de la mandature du maire François Xavier Boucan elle partait pratiquement de zéro en ce domaine. Avec une cinquantaine de places, ce nouveau centre, au joli nom de l'Orange Bleue, construit sur les plans de l'architecte Dominique Petry Amiel, pourra satisfaire une centaine de familles (on trouvera tous les détails dans le dossier de presse en document associé ci-dessous).

 

Le problème, c'est qu'il est déjà saturé à son ouverture. Comme il accueille en priorité les petits Biotois, il ne règle en rien le problème des salariés de la technopole. De ceux qui ont des enfants et habitent hors de Biot. Et ils sont nombreux. La seule société Amadeus, a recensé un bon millier d'enfants en bas âge pour les quelque 2.600 personnes qui y travaillent. Pour ces salariés sophipolitains qui ont de jeunes enfants et qui ne trouvent pas toujours de solutions de garde là où ils habitent, un projet de crèche inter-entreprises a été élaboré il y a deux ou trois ans. Plusieurs comités d'entreprises (ceux d'Amadeus, Philips, de l'Inria, d'Hitachi et du CNRS) se sont réunis au sein de l'association Galopin. Avec Valbonne Sophia Antipolis, ils ont lancé le projet baptisé "Les Bourelles". Il s'agit d'un centre multi accueil pour une cinquantaine de bambins, à côté du nouveau lycée de Valbonne.

 

Mais ce projet, pourtant intéressant et répondant à des besoins bien concrets, piétine pour l'instant. Il reste toujours dans l'attente d'un contrat spécifique avec la Caisse d'Allocation Familiale qui estime que le dossier n'est pas encore suffisamment ficelé. Les partisans de ce qui serait la première crèche inter entreprise de la technopole ne désarment pas pour autant. Pouvoir laisser son bambin à côté de son lieu de travail, ce serait aussi un bel argument d'attractivité mettent-ils en avant. Un argument choc, c'est vrai, pour une technopole où travaille une population essentiellement jeune et qui fait, on peut s'en réjouir, beaucoup de bébés.

 

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