La décision concernant le choix du site d'accueil d'Iter, le projet de réacteur thermonucléaire, n'a toujours pas été prise. Entre le site français de Cadarache, soutenu par les Européens, les Russes et les Chinois et le site japonais, qui a la faveur des Américains et des Coréens du Sud, la négociation s'avère très difficile. L'Europe continue cependant de soutenir à fond le choix européen. Lors du dernier Conseil compétitivité la présidence irlandaise a "réaffirmé l’unanimité de l’Union européenne au soutien de Cadarache pour Iter". La Représentation Provence-Alpes-Cote d'Azur auprès des Institutions européennes, qui suit ce dossie, note qu'en novembre dernier, la Commission européenne s’était vue confirmer son mandat de négociateur par le Conseil. Le Commissaire Busquin, aussi a récemment indiqué "que la recherche sur la fusion ne s’arrête pas à ITER. Pour les observateur, ceci a laissé sous-entendre une chose : la discussion qui devrait avoir lieu au Japon d’ici une quinzaine de jours, portera sur une approche élargie du dossier, l’Union européenne ne souhaitant en aucun cas être à l’origine d’un blocage sur ce dossier.
L'éco de la Côte.