
"Pour cette année, le Délégué général Frédéric Boyer avait en tête d’adopter un parti pris audacieux", explique la Quinzaine. "Le pictogramme s’est aujourd’hui imposé dans notre vie quotidienne, mais il est avant tout perçu comme élément utile, symbolisant des usages plutôt triviaux. Le défi était alors de sortir ces pictogrammes de leur contexte purement pratique et les mettre en avant ; parler de cinéma à travers ces formes simples, très lisibles et universelles".
"Choisir ces formes, c’est choisir un langage global et ouvert, que tout le monde pourra s’approprier", est-il ajouté. "C’est mettre au centre l’ouverture d’esprit et la liberté d’interprétation, toutes deux essentielles à la Quinzaine des Réalisateurs. Et même si certains pictogrammes seront vite rattachés à des œuvres en particulier, chacun sera en mesure d’opter pour sa propre lecture, comme on se fait son propre regard sur le cinéma".