Rachat de Monaco Telecom : une short list de sept noms

Posté lun 08/12/2003 - 00:00
Par admin

Des opérateurs (France Télécom, Cable & Wireless, Mikati et Libancell) ainsi que des fonds d'investissements (Apax-Soros, CDC Ixis, Doughty Hanson), retenus comme candidats à la reprise des 55% de parts de Vivendi Universal. Réponse au printemps 2004.

La liste des candidats au rachat de Monaco Telecom se rétrécit. Après l'étude de l'ensemble des offres reçues pour le rachat des 55% des parts que Vivendi Universal détient dans Monaco Telecom (une soixantaine de dossiers retirés et une vingtaine d'offres déposées), sept noms ont été retenus en fin de semaine dernière. Selon des sources non officielles, figurent dans cette "short list"- des opérateurs : Orange (France Télécom), Cable & Wireless, les Libanais Mikati et Libancell dont les propriétaires sont établis en Principauté- des fonds d'investissements : un tandem Apax-Soros Private Equity, CDC Ixis et Doughty Hanson, l'un des plus importants fonds européens.Dans cette liste, on regardera d'abord ceux qui n'y sont pas comme Bouygues Telecom ou l'Italien TIM, ou encore LDcom ou même Telecom Italia. L'opérateur italien, qui signe actuellement son grand retour sur le marché français, figurait dans les candidats sérieux de 1999, quand VU a raflé Monaco Telecom à la barbe de France Telecom. L'opérateur historique français, quant à lui, revient à la charge sur Monaco Telecom aux destinées duquel il veillait jusqu'en 1999. Les offres déposées oscilleraient entre 130 et 230 millions d'euros pour un choix final qui est annoncé au printemps 2004.De 1999 à 2003, sous l'impulsion de Vivendi Universal, Monaco Telecom a beaucoup évolué. L'opérateur a engagé une stratégie offensive et a fonctionné comme le laboratoire de VU pour des test grandeur nature des nouveaux outils et usages des télécommunications. Monaco Telecom s'est ainsi lancé dans une expérimentation de l'UMTS qui a coûté beaucoup d'effort avec des résultats jusqu'à présent mitigés, les terminaux (combinés clients), pendant longtemps, n'étant pas opérationnels. L'opérateur monégasque a développé d'autre part un service de video on demand à travers l'ADSL, service qui fonctionne à l'état de test et n'a pas encore été commercialisé.Mais les meilleurs résultats ont été obtenus à l'étranger. Le groupe, à travers sa filiale Monaco Telecom international, est sorti de ses frontières. Ses activités de reconstruction de réseaux au Kosovo et plus récemment en Afghanistan, génèrent aujourd'hui environ 60% de son revenu. Ce qui explique qu'en 5 ans, Monaco Telecom ait doublé son chiffre d'affaires (172,5 millions d'euros pour 397 salariés en 2002) et soit devenu une affaire tout à fait viable...et enviable.

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