Regus : le retour discret des sociétés anglo-saxonnes

Posté mar 09/09/2003 - 00:00
Par admin

Le centre d'affaires, ouvert à Sophia en janvier 2002, constate depuis quelques mois une nette accélération de nouvelles implantations de belles PME américaines et britanniques, qui, à partir de la Côte d'Azur, viennent prospecter le marché européen. L'annonce de reprise ?

Ouvrir en janvier 2002 à Sophia Antipolis, le plus grand centre français après ceux de Paris, était pour Regus un pari. D'autant plus que l'un des plus grands opérateurs mondial de centres d'affaires ajoutait aux 4.800 m2 de ses bâtiments sophipolitains (dans la ZAC de Font de l'Orme, sur la partie mouginoise du parc), 1.000 m2 à l'Arenas, à Nice, face à l'aéroport international de la Côte d'Azur. Un peu plus de dix-huit mois après cette arrivée en force sur la technopole, Regus s'estime cependant satisfait. Certes son centre est monté en puissance un peu moins vite que s'il avait été mis sur le marché deux ans auparavant, quand l'heure était à la pénurie de bureaux. Mais il a trouvé sa clientèle et surtout il constate depuis quelques mois une nette accélération de nouvelles implantations d'entreprises anglo-saxonnes.Le fait qu'il y ait environ 80.000 m2 de surfaces disponibles en immobilier de bureaux sur Sophia ne décourage pas ainsi Thierry Vernet, un ancien élève du Ceram, ex-créateur de start-up (World Republic avec François-Pierre Le Page) et actuel responsable commercial de Regus Nice et Regus sophia. "Le problème à Sophia, c'est qu'il y a surtout des plateaux à partir de 500 m2 et peu de bureaux. Or, actuellement, le marché n'est pas aux surfaces de 500 m2 mais plutôt à du 250 m2" estime-t-il. "Les sociétés anglo-saxonnes que l'on voit revenir ne sont pas des majors de type Lucent, mais de belles PME américaines qui tirent jusqu'à 1.000 personnes. Elles viennent sur la technopole pour assurer leur coeur de métier, et n'hésitent pas à externaliser le reste, notamment tous les problèmes de gestion de locaux. Ces problèmes, nous sommes spécialisés pour les prendre en charge."Regus, qui a loué quand même de gros plateaux (comme celui de 800 m2 qu'occupe AMO, la société issue de la scission d'Allergan) voit ainsi arriver aujourd'hui des implantations plus modestes de sociétés américaines ou anglaises, implantations qui visent le marché européen. Ainsi par exemple de Rand Technology, société américaine spécialisée dans les composants électroniques pour les mobiles, de Capstone, une société britannique dans les télécoms et d'autres qui recherchent la discrétion. "Un des gros marchés de prospection de ces sociétés, c'est l'Europe de l'Est. Elles s'installent à Sophia pour l'attractivité de la Côte et travaillent à partir de l'aéroport", note Thierry Vernet.Et d'ajouter : "Actuellement, Regus, qui est présent dans 240 villes et 50 pays, constate qu'aux USA, c'est à une véritable reprise de la demande que nous sommes confrontés". Les Etats-Unis qui repartent, des arrivées à Sophia alors que le calme plat régnait : voilà de quoi relancer quelques espoirs.

Ajouter un commentaire