Rénovation du CUM de Nice : lustre d'antan et équipement high tech

Avant et après. Le Centre Universitaire Méditerranéen avant la rénovation (en haut) et  en bas avec sa nouvelle façade ravivée de rouge sarde.

Le CUM (Centre Universitaire Méditerranéen) a retrouvé jeunesse et couleur. Avec une belle touche de rouge sarde sur sa façade rénovée, ce bâtiment légué en 1878 à la ville de Nice est redevenu l'un des joyaux de la Promenade des Anglais. Mais l'inauguration hier soir des travaux de rénovation du CUM vont au-delà d'un seul ravalement de façade. C'est également la mise en lumière du bâtiment et les travaux de rénovation intérieure qui ont été inaugurés par Christian Estrosi, le maire de Nice, Eric Ciotti, président du Conseil général et de nombreux élus niçois.

Une première opération d’aménagement avait été déjà menée durant l’année 2010 pour l’accueil des Conseils Communautaires de Nice Côte d'Azur. En 2011, afin de conserver toute la splendeur du bâtiment, parfaire son entretien, et accueillir les Conseils Métropolitains, une nouvelle phase de travaux de rénovation extérieure et intérieure a été entreprise.

Pour améliorer l’étanchéité de l’édifice, les huisseries et volets roulants en bois ont été rénovés, tout comme la toiture en tuiles et la façade. Après réfection des fresques du dôme et de la fresque murale, les murs et plafonds de l’hémicycle ont également été mis en peinture. Le revêtement de sol a été changé, le podium agrandi, les assises velours des banquettes en bois changées et une grille a été installée autour du parvis Doyen Dupuy.

De plus, dans le cadre du projet "Ville intelligente", le CUM se dote à présent d'un matériel permettant la retransmission de conférences ou d'évènements en direct et sur Internet. La projection image/vidéo a ainsi été modernisée et les installations d’éclairage intérieur de l’hémicycle rénovées. Le coût total de ces travaux de rénovation, débutés en août 2011, s’élève à 900.000€ TTC.

Créé en 1933, le CUM dont Paul Valéry fut le premier administrateur, fut en quelque sorte l'embryon de l'université niçoise. Il servit jusqu'en 1965 de centre intellectuel et culturel de prestige, puis accueillit la nouvelle université niçoise pendant un temps, avant de redevenir un centre d'échanges, de recherche et d'expression. "Avec le temps, la vocation du CUM s’est affaiblie, comme ses couleurs se sont délavées. Il était donc important de retrouver la force de l’une et de l’autre", a déclaré Christian Estrosi, considérant que le bâtiment ravivé et rénové, était désormais prêt à jouer un rôle-clé dans la "politique de l'esprit" de la ville.

L'hémicycle intérieur a été entièrement réaménagé.